Le 1er mars 1823 mourrait Pierre-Jean Garat, baryton français né à Bordeaux le 26 avril 1762.
Doué d’une voix d’une étendue exceptionnelle, il possédait une mémoire hors-normes (il pouvait, disait-on, mémoriser tout un opéra avoir l’avoir entendu une seule fois !), ainsi qu’une musicalité exceptionnelle : autant de talents qui lui ouvrirent les portes de Marie-Antoinette devant laquelle il se produisit plusieurs fois. Après la Révolution, il chanta également aux Tuileries devant l’empereur, et devant la reine Hortense.
Outre le chant, Garat pratiquait également la composition: il écrivit plusieurs pièces de musique, essentiellement des romances, très célèbres en leur temps. Sa notoriété perdura au XIXe siècle – et même au-delà : Fétis loue les talents de Garat dans l’article qu’il lui consacre dans son dictionnaire ; c’est une romance de Garat que chante Marie dans La Fille du régiment au second acte de l’opéra-comique de Donizetti ; et dans le Napoléon tourné par Sacha Guitry en 1955, Luis Mariano incarne l’illustre chanteur français !