Que les lyricomanes se rassurent, malgré une identité visuelle renouvelée et diverses modifications de détail, l’arrivée d’un nouveau directeur ne les privera en rien d’une salle de spectacle où l’opéra est roi, surtout en version de concert. Baptiste Charroing, directeur de production depuis 2020, s’apprête à recevoir de Michel Franck les rênes du TCE à la fin de la présente saison, mais il a affirmé vouloir continuer dans la voie brillamment ouverte par ses prédécesseurs.
Il y a aura donc de l’opéra en version scénique, notamment La Calisto présentée à Aix cet été, L’Enlèvement au sérail (avec Jessica Pratt et Amitai Pati) une reprise du diptyque La Voix humaine/Point d’orgue. Benjamin Bernheim sera le héros d’une Damnation de Faust montée par Silvia Costa, et Paris reverra enfin l’admirable Robinson Crusoé d’Offenbach, qui n’y était plus revenu depuis 1986 (Première Loge a tout récemment publié un dossier à cette oeuvre rare).
Côté concerts, il y aura du répertoire français (Médée où Marina Rebeka renouera, on l’espère, avec le miracle de sa Vestale ; Roméo et Juliette avec Lisette Oropesa et Charles Castronovo ; et surtout Le Prophète avec John Osborne et Marina Viotti). A noter également la poursuite du Ring jusqu’ici très applaudi de Yannick Nézet-Séguin (Siegfried). Pour les siècles antérieurs, il y aura profusion de classiques, dont plusieurs Haendel, et de titres moins fréquentés, comme Pompeo Magno de Cavalli, dirigé par Leonardo García Alarcón, ou Ascanio in Alba, dirigé par Christophe Rousset. Il y aura aussi des œuvres sacrées, des récitals de grandes voix, un opéra participatif pour les plus jeunes, et bien sûr de la musique symphonique.
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