Armide de Lully à l’Auditorium de Dijon
Un an après avoir muséifié Cosi fan tutte pour sa première mise en scène comme Directeur général de l’Opéra de Dijon, Dominique Pitoiset essaie d’accommoder Armide à la sauce de la science-fiction sans vraiment réussir à convaincre… Dans la fosse, c’est pourtant bien le Grand Siècle que Vincent Dumestre et le Poème Harmonique restituent de façon miraculeuse.
Nec pluribus impar
Près de trois décennies se sont écoulées depuis la recréation anthologique d’Atys par William Christie et ses Arts Florissants en 1987, mais réussir à monter une production scénique d’un opéra de Lully semble demeurer un Everest dont l’ascension est un miracle chaque fois renouvelé. Il n’est qu’à observer Vincent Dumestre à l’issue de cette soirée dijonnaise pour mesurer la folie d’une telle entreprise : alors que le rideau est tombé sur le dernier tableau et que les ovations crépitent du haut en bas de l’Auditorium, le chef s’attarde de longues minutes à son pupitre et parait échanger silencieusement avec ses troupes du Poème Harmonique. Comme un général un soir de victoire, il parait témoigner sa reconnaissance à chacun de ses musiciens et semble même avoir du mal à s’arracher à cette fraternité de fosse qu’ils ont partagée trois heures durant pour accomplir ce miracle inouï : donner à entendre au plus près de l’authenticité musicologique une partition monumentale vieille de trois siècles et demi.
Armide est la douzième collaboration du librettiste Philippe Quinault et de Jean-Baptiste Lully, et leur dernière grande tragédie lyrique avant que la gangrène n’emporte le musicien l’année suivante, en 1687. Par bien des aspects, elle est considérée comme le chef-d’œuvre de ses deux auteurs et demeure un modèle insurpassé d’équilibre dramatique, de beauté prosodique et de somptuosité musicale.
C’est peu dire que Vincent Dumestre et le Poème Harmonique relèvent le défi de servir idéalement ce parangon de la grandeur ludovicienne. Dès les premiers accords de la brève ouverture à la française, le tranchant des attaques et le frémissement des cordes font immédiatement renaître la pompe du XVIIèmesiècle. Le parquet de la fosse ayant été surélevé, le volume orchestral réussit étonnement à emplir le volume de l’Auditorium sans que les différents plans sonores ne se parasitent les uns les autres. Bien au contraire, cordes frottées, cordes pincées et pupitres des vents se distinguent et se superposent en une cathédrale musicale qui montre ô combien le jeune violoniste florentin Lulli était devenu, au crépuscule de sa carrière, un orchestrateur hors pair et l’un des compositeurs dont le langage musical sert le mieux le français habituellement si compliqué à chanter. C’était donc justice que le Roi accordât dès 1661 la nationalité française à un musicien étranger qui a si bien servi la langue de Molière.
De la salle, observer Vincent Dumestre galvaniser ses musiciens est un spectacle en soi. Dépassant de la fosse de la tête et des épaules, le chef dirige à mains nues avec une économie de gestes qui en dit long sur le travail effectué en amont avec l’orchestre. Sans esbrouffe mais le regard aigu et les mains tranchantes, il bat la mesure, signifie les nuances et tient tous ensemble la fosse et le plateau avec une décontraction qui l’autorise même à régulièrement replacer la longue mèche argentée qui scintille à son front !
Sommet de la partition d’Armide, la passacaille du cinquième acte révèle les musiciens du Poème Harmonique au meilleur de leur talent, et l’on s’étonne à les écouter qu’ils soient déjà parvenus à une telle maîtrise du grand style ludovicien après seulement deux productions scéniques d’opéras de Lully (Cadmus & Hermione salle Favart en 2008 et Phaéton à l’opéra royal de Versailles en 2018) ! Sous les doigts de Vincent Dumestre, ce morceau d’apparat déploie ses diaprures comme un grand tapis musical dont les cordes et les vents de l’orchestre tissent la trame. Le tempo chaloupé impulsé par le chef convient idéalement à l’intensité dramatique qui sous-tend alors l’action et c’est un pur moment de théâtre sonore que de suivre la ligne mélodique de Lully grandir et s’enfler jusqu’aux couplets « Les plaisirs ont choisi pour asile ».
Sur le plateau, la distribution réunie à Dijon est largement au diapason de l’exigence musicale portée par Vincent Dumestre et le Poème Harmonique, à commencer par Stéphanie d’Oustrac qui habite le personnage d’Armide comme une seconde peau. Quinze ans après avoir déjà incarné la magicienne au Théâtre des Champs-Élysées dans une mise en scène de Robert Carsen, la mezzo-soprano remet l’ouvrage sur le métier et compose un personnage ambigu, tiraillé entre la haine et l’amour, entre le devoir et son plaisir. L’expérience accumulée depuis sa première Armide parisienne permet à l’artiste de ne pas tomber dans le piège d’un personnage trop capricieux qui refuserait l’amour par tocade : bien au contraire, Stéphanie d’Oustrac incarne une femme puissante parvenue au moment de sa vie où elle prend soudain conscience qu’il est encore possible de vivre une passion et de construire durablement un chemin d’existence avec son partenaire. Au premier acte, la chanteuse est capable d’enlaidir son timbre et sait trouver des raucités de fond de gorge pour exprimer le dégoût que lui inspirent Renaud et la mollesse émolliente du sentiment amoureux. Puis, imperceptiblement, la voix évolue en même temps que le personnage de la magicienne se construit : dans le grand récitatif « Enfin il est en ma puissance », la chanteuse sait varier le ton et le volume pour rendre crédible son hésitation à frapper Renaud et l’éveil inattendu de son cœur à la passion. Mais c’est véritablement au dernier acte, lorsqu’abandonnée par son amant, Armide prend soudain conscience de la finitude et de la vacuité de son existence, que Stéphanie d’Oustrac touche le mieux à la quintessence de la tragédie lyrique. Bouleversante lorsqu’elle murmure ses lamentations « Vous partez, Renaud ! Vous partez ? », elle bascule soudain dans un désespoir communicatif et explose en une colère glaçante qui fige le public suspendu à ses lèvres. Sa dernière imprécation lancée, la chanteuse laisse alors un sourire illuminer son visage tandis que ses mains s’accrochent à son ventre : on se dit alors que Stéphanie d’Oustrac n’est pas seulement l’une des meilleures interprètes baroques du moment mais aussi une authentique tragédienne.
Après avoir été le chevalier danois dans l’intégrale d’Armide gravée en 2017 par Christophe Rousset et les Talens Lyriques, Cyril Auvity aborde à présent le personnage de Renaud qui convient bien à l’évolution de son agréable timbre de ténor léger. Parvenu à l’âge de se mesurer à des rôles plus exposés, le chanteur auvergnat est désormais capable d’assumer crânement les grands héros lullistes et d’incarner un paladin aussi crédible scéniquement que musicalement. Le timbre typiquement français et la diction parfaitement intelligible de Cyril Auvity séduisent dès sa première apparition sur scène et l’ariette « J’aime la liberté », mais c’est surtout dans sa rêverie « Plus j’observe ces lieux » qu’il s’avère un mélodiste scrupuleux des mots et un technicien solide, le passage de la voix de poitrine à la voix de tête s’opérant avec naturel, sans tension sur le registre intermédiaire.
Eva Zaïcik et Marie Perbost se partagent équitablement la plupart des rôles féminins du drame sans qu’aucune d’entre elles ne parvienne à voler la vedette à l’autre. Tour à tour allégorie de la Gloire, suivante d’Armide ou mirage chargée d’ensorceler le chevalier danois, Eva Zaïcik n’en est pas à sa première collaboration avec le Poème Harmonique puisqu’elle a récemment enregistré le Nisi Dominus de Vivaldi sous la direction de Vincent Dumestre. Son timbre rond et charnu, l’élégance de sa ligne de chant et la longueur de son souffle ne lui font faire qu’une bouchée de ces interventions dans un style Grand Siècle qui convient bien à sa vocalité. Dotée d’une projection plus modeste, Marie Perbost ne lui cède cependant rien sur la justesse et la beauté du timbre : en Sagesse ou dans les atours de Phénice et Mélisse, la soprano française fournit un chant engagé et sain tout en respectant scrupuleusement la grammaire du chant baroque. Les brèves interventions de deux bergères sont quant à elles assurées avec professionnalisme par Anouk Defontenay et Jeanne Lefort qui réussissent à se fondre dans une troupe décidément très en verve pour interpréter Lully.
Le plateau masculin réuni pour cette Armide dijonnaise n’appelle lui-aussi que des éloges. Parmi les voix graves, celle de Tomislav Lavoie est la moins phonogénique, mais le métal sombre de l’instrument convient bien au personnage intrigant d’Hidraot que l’artiste québécois habite corps et voix, y compris durant les longs moments où la mise en scène le cantonne à de la figuration muette. Doté d’une partie plus exposée et vocalement plus gratifiante, Timothée Varon retrouve la scène de l’Auditorium un an à peine après y avoir été un fringant Guglielmo de Cosi fan tutte. Dans les deux rôles d’Artémidore et – surtout – de la Haine, le jeune baryton breton a l’occasion de déployer un timbre mordoré aux aigus incendiaires et aux graves profonds, doublé d’un solide tempérament d’acteur qui rend immédiatement crédible la créature infernale venue prêter secours à Armide pour extirper l’amour de son cœur.
David Tricou et Virgile Ancely apportent la fraicheur de leur jeunesse et une insolente santé vocale pour parachever la distribution du spectacle. Pour ces deux artistes, l’acte IV est l’occasion d’occuper la scène une trentaine de minutes sans interruption et de démontrer de quels bois sont leurs instruments. Dans le rôle du chevalier danois et dans les couplets de la passacaille, celui de David Tricou sonne d’ores et déjà comme un ténor de caractère typiquement français avec des accentuations qui rappellent le regretté Michel Sénéchal. La projection est saine, les aigus percutants et sonores, et le jeune Montpelliérain affiche une aisance scénique qui le révèle aussi à l’aise torse nu qu’affublé d’un costume pailleté emprunté au vestiaire des shows télévisés de Maritie et Gilbert Carpentier. Plus sage mais pas moins talentueux, Virgile Ancely est doté d’un baryton cuivré parfaitement rôdé au style baroque. La diction est claire, le timbre homogène sur toute la tessiture et le jeu de scène décomplexé dans le double rôle d’Aronte et d’Ubalde.
Lully a réservé au chœur de multiples interventions qui ponctuent aussi bien le Prologue que les cinq actes de la tragédie : les artistes du Chœur de l’Opéra de Dijon les assument vaillamment, toujours rigoureusement en place, rythmiquement au cordeau et d’une parfaite intelligibilité. Les membres masculins du chœur méritent même un satisfecit particulier : au troisième acte, les imprécations de la suite de la Haine « Plus on connait l’Amour & plus on le déteste » sont délivrées avec un allant diabolique et une homogénéité qui portent la trace de tout le travail effectué avec les chefs de chant.
Minority Report
Pour habiller visuellement cette Armide, Dominique Pitoiset se perd hélas dans les mêmes errements que ceux déjà constatés l’an dernier dans sa production de Cosi fan tutte… Passons sur les notes d’intention reprises dans le programme de salle car le verbatim du metteur en scène s’y révèle inutilement abscons, le spectacle étant finalement assez lisible, du moins au premier acte : cette intelligibilité se perd hélas dès le deuxième acte, prisonnier d’un décor unique et d’une dramaturgie incapable de demeurer cohérente du début à la fin de la représentation.
Dès le Prologue, Dominique Pitoiset fait le choix de transposer Armide dans un futur de science-fiction qui est celui des grandes sagas d’anticipation qui encombrent régulièrement nos écrans de cinéma. A l’image de l’épopée Star Wars composée de trois trilogies découpées chacune en trois épisodes, Armide n’est plus structurée en actes mais en épisodes annoncés et résumés par des projections sur le rideau de scène. Le Prologue commence dans l’immense amphithéâtre d’un totalitarisme du futur : aux pupitres de cette enceinte politique se succèdent la Gloire et la Sagesse, executive women à la silhouette sévère et élégante, pour débattre de la stratégie à adopter afin d’assurer l’ordre pacifique dans tout l’univers. Dans cette dictature glaçante, les femmes ont voix au chapitre mais ce sont bien les hommes qui décident et lorsqu’Armide surgit pour la première fois sur scène, sortie des entrailles du sol, elle apparait d’abord comme une espionne dévouée au régime et prête à accepter la mission d’arrêter Renaud qui compromet la sécurité de l’univers. À genoux et prostrée, vêtue d’une simple nuisette, elle n’est qu’un instrument par lequel Hidraot, patriarche bancal à la vue basse, entend conserver son pouvoir.
Le premier « épisode » (l’acte I) voit Armide faire sa mue : après qu’elle a endossé une somptueuse robe de lamé pailleté imaginée par la costumière Nadia Fabrizio, cette Mata Hari 4.0 est désormais prête à se rendre en territoire ennemi pour neutraliser Renaud. Comme toute espionne high tech, l’agent Armide dispose de gadgets pour l’aider à assurer sa mission : pour Dominique Pitoiset, la magie de l’héroïne consiste donc en un casque de réalité virtuelle que, bizarrement, ses ennemis enfilent tous de manière volontaire, curieux d’échapper à la réalité et de s’immerger dans un monde d’avatars et d’illusions. L’opéra de Lully y perd en poésie mais la dramaturgie reste jusque-là cohérente.
C’est à partir du deuxième « épisode » que le grand décor de gradins immaculés devient encombrant et que la mise en scène se disperse. Les efforts de Dominique Pitoiset pour meubler ce grand amphithéâtre sont vains : les apparitions d’une table d’opération (??), d’un canapé-lit et de deux fauteuils de designer ne sont que des pis-aller. Au moins réussit-on à comprendre qu’Armide et Renaud sont devenus les prisonniers d’un confort bourgeois avec vue sur un paysage désertique tout droit tiré du blockbuster Dune : tandis que Madame est passée chez le caviste et la fleuriste pour apprêter l’appartement et préparer un dîner romantique, Monsieur paresse au milieu des coussins, allongé sur le canapé-lit, l’esprit « matrixé » et uniquement préoccupé d’enchainer les vidéos insipides qui défilent virtuellement devant ses yeux. C’est cet enkystement du sentiment amoureux dans la routine qui provoque la colère d’Armide et son appel à la Haine.
La fin du spectacle confirme que Renaud n’est qu’un grand adolescent immature que l’amour terrorise. Au cinquième « épisode », lorsque la découverte d’un test de grossesse dans le sac à main d’Armide lui fait supputer qu’elle est enceinte, Renaud est subitement ramené à la réalité et se projette quarante ans plus tard dans un Ehpad sinistre où un chanteur de baloche, grimé en Cloclo, s’évertue à divertir de vieux patients séniles. La perspective de cet avenir abêtissant finit de convaincre le héros de fuir loin de celle qu’il a engrossée malgré lui. Et l’opéra de se conclure sur le visage transfiguré d’Armide : brisée par l’abandon de celui dont elle était tombée passionnément amoureuse, l’espoir de la maternité fait soudain revenir sur ses traits la lumière d’un sourire tandis que ses mains pressent le ventre où, déjà, palpite la vie. La réalité triomphe toujours de l’illusion.
Pour démontrer cet axiome, Dominique Pitoiset aura dû emprunter des chemins tortueux sur lesquels il aura perdu de nombreux spectateurs. De cette production intrigante et mal ficelée, on retiendra néanmoins quelques jolis tableaux, à commencer par l’utilisation de vidéos projetées au sommet du décor. Passons sur celles du quatrième « épisode », à peine dignes d’un peep show provincial et franchement racoleuses, pour ne retenir que celles du premier acte lorsque sont donnés à voir, prisonniers de cellules exiguës, les captifs d’un Guantanamo futuriste.
Le recours au talent de la Compagnie Beaux-Champs est l’autre trouvaille de la mise en scène : Vincent Dumestre et Dominique Pitoiset assument tous deux que l’action soit régulièrement ralentie par des intermèdes dansés et, plutôt que d’escamoter les ballets, ils font le choix de les traiter comme le lieu de la synthèse possible entre la tradition et la modernité. Le chef de la compagnie Bruno Benne a pour cela imaginé des chorégraphies qui, tout en empruntant aux codes de la danse baroque, ne la pastichent pas et sont tout à fait contemporaines. L’une des images les plus fortes de la soirée survient au début de la passacaille lorsque Bruno Benne en personne, chaussé de talons rouges et habillé d’un survêtement doré, casque rivé aux oreilles, entame un numéro de danse solo qui donne à voir un roi soleil de notre temps, le port de tête souverain et le mollet galbé comme sur les portraits de Louis XIV au XVIIème siècle. Demain comme hier, à Dijon comme à Versailles, le roi danse et les spectateurs n’ont d’yeux que pour lui.
À l’issue du spectacle, la réalisation musicale de cette Armide reçoit de chaleureuses ovations tandis que quelques « Hou ! » réprobateurs ponctuent l’apparition de Dominique Pitoiset au milieu des chanteurs. Agaçante et fascinante à la fois, cette production trouvera dans les prochaines semaines, à l’Opéra Royal de Versailles, un écrin digne d’elle et des conditions acoustiques qui devraient permettre au Poème Harmonique comme aux chanteurs d’encore mieux nuancer leur interprétation. L’étroitesse du plateau versaillais – comparée à l’ampleur du cadre de scène de l’Auditorium de Dijon – devrait aussi conduire à modifier sensiblement le décor de gradins, l’occasion peut-être pour Dominique Pitoiset de clarifier sa mise en scène et de fluidifier l’intelligibilité de son propos.
Parmi les spectateurs de cette soirée de Première, on pouvait croiser à l’entracte Jean-Paul Fouchécourt venu applaudir son amie Stéphanie d’Oustrac et respirer un peu l’odeur des planches où il se fait trop rare. Quel dommage qu’aucun grand théâtre ne lui ait jamais confié le rôle de Renaud ! Il y aurait été formidable.
Armide : Stéphanie d’Oustrac
Renaud : Cyril Auvity
Hidraot : Tomislav Lavoie
La Gloire / Sidonie / Lucinde : Eva Zaïcik
La Sagesse / Phénice / Mélisse : Marie Perbost
Artémidore / la Haine : Timothée Varon
Chevalier danois / Amant fortuné : David Tricou
Aronte / Ubalde : Virgile Ancely
Bergère héroïque / Naïade : Anouk Defontenay
Bergère : Jeanne Lefort
Danseurs : Bruno Benne, Polonie Blanchard, Alix Coudray, Océane Delbrel, Laure Desplan, Catarina Pernao et Anaïs Vignon
Figurants vidéo : Adrien Philippon, Simon Sautet, Laurent Zucchi, Serge Griffon, Vladimir Hugot, Julien Colenne et Guillaume Col
Le Poème Harmonique
Chœur de l’Opéra de Dijon
Danseurs de la Compagnie Beaux-Champs
Direction musicale : Vincent Dumestre
Chefs de chant : Lucie Chabard, Benoît Hartoin et Marie van Rhijn
Mise en scène et scénographie : Dominique Pitoiset
Chorégraphie : Bruno Benne
Costumes : Nadia Fabrizio
Lumières : Christophe Pitoiset
Armide
Tragédie en musique en cinq actes et un prologue de Jean-Baptiste Lully, livret de Philippe Quinault d’après La Jérusalem délivrée du Tasse. Créée le 15 février 1686 au Théâtre du Palais-Royal à Paris.
Auditorium de Dijon, représentation du mardi 25 avril 2023