La Bohème à l’Opéra-Théâtre Eurométropole de Metz
À l’heure où les institutions lyriques doivent se montrer économes de chaque euro pour sauvegarder l’équilibre financier de leurs activités, l’Opéra-Théâtre Eurométropole de Metz ouvre sa saison 2023-2024 en reprogrammant une production de La Bohème que son propre directeur, Paul-Émile Fourny, avait mise en scène en 2017. D’un classicisme de bon aloi, ce spectacle séduit et démontre une fois de plus l’éternelle jeunesse de la partition de Puccini.
« Nous récitions des vers groupés autour du poêle en oubliant l’hiver »
Le dérèglement climatique et la crise écologique sont des réalités devenues tellement prégnantes qu’aucune maison d’opéra ne peut plus se dispenser d’une réflexion sur la durabilité de ses spectacles et sur le gâchis que peuvent représenter des décors et des costumes conçus pour une série de quatre ou cinq représentations seulement avant d’être mis au rebut… Disposant d’ateliers et d’artisans capables de créer par eux-mêmes l’ensemble d’une production, l’Opéra de Metz aurait pu considérer que c’est un incontestable atout de pouvoir compter sur ses propres savoir-faire mais il a choisi, en confiant cette Bohème à la décoratrice Valentina Bressan, d’entrer dans une logique de spectacle durable en recyclant de vieux éléments de décor.
Ancienne étudiante de la Green Management School et titulaire d’un master de management de la transition écologique, chargée depuis 2021 par l’Opéra de Paris d’établir une feuille de route pour mettre en œuvre le développement durable dans les institutions lyriques de la capitale, Valentina Bressan s’était déjà essayé à l’exercice du réemploi lorsque la scène messine lui avait passé commande en 2017 d’un spectacle conçu pour expérimenter la faisabilité du recyclage d’anciens éléments de décors afin de créer un nouveau spectacle. Mais comment s’y prendre ? Piocher indifféremment dans les entrepôts de l’ancienne base aérienne de Frascati, où l’Opéra de Metz conserve ses anciennes productions, et mettre sur pied un spectacle patchwork à l’esthétique bariolée ? Ce serait oublier que des décors et des costumes demeurent la propriété intellectuelle des artistes qui les ont conçus et qu’il est impossible de les réutiliser sans autorisation au service d’une nouvelle production.
C’est la raison pour laquelle, en 2017, le choix de Valentina Bressan s’était porté sur les décors d’Un amour en guerre qu’elle avait imaginés trois ans plus tôt pour la création d’un opéra de Caroline Glory sur un livret de Patrick Poivre d’Arvor dans le contexte des festivités du centenaire de la Grande Guerre. Comment réutiliser ces décors ancrés dans une esthétique Belle Époque ? Quelle œuvre du répertoire pouvait naturellement s’y inscrire sans qu’il soit nécessaire d’y faire de grosses transformations ? La Bohême de Puccini s’était alors imposée comme une évidence et Valentina Bressan avait pu retravailler sa propre scénographie pour l’adapter à la mise en scène de Paul-Émile Fourny sans qu’à l’époque ce souci d’économie durable ait vraiment fait l’objet d’une médiatisation particulière.
Six années ont passé et le dérèglement climatique s’est encore accentué. C’est probablement la raison pour laquelle ce réemploi fait à présent l’objet d’un article dans les premières pages du programme de salle et que l’Opéra de Metz communique abondamment sur ce spectacle vertueux à l’impact écologique réduit. Mais la bonne conscience écologique suffit-elle à garantir l’intérêt de cette Bohême ? Évidemment non. On sait gré en revanche à Paul-Émile Fourny d’avoir su imaginer à partir de ces décors recyclés une mise en scène élégante qui fouille de manière inédite la question de la vocation d’artiste et du passage de la vie de bohème à l’âge adulte.
Suffit-il d’avoir du talent pour réussir à vivre de son Art ? C’est l’épineuse question à laquelle sont confrontés les quatre jeunes gens qui partagent une mansarde perchée sous les toits de la place Blanche, à Paris. Si le metteur en scène confesse s’être inspiré de l’univers du film Moulin Rouge de Baz Luhrmann récompensé en 2001 par les oscars des meilleurs décors et de la meilleure création de costumes (au deuxième acte, le numéro de cabaret de Musetta est un joli hommage à la scène de la balançoire avec Nicole Kidman), il y a aussi dans ce spectacle des références plus ou moins subliminales au plus académique French cancan de Jean Renoir, voire à l’univers onirique de Georges Méliès lorsqu’un visage lunaire traverse les cintres pendant le tableau du café Momus.
Jeunes adultes impécunieux et bourrés de talent, les héros de La Bohème sont-ils tous capables de forcer le destin et de gagner leur vie en exerçant leur Art ? À la loterie des carrières artistiques, tous ne sont pas gagnants, hélas. Trente ans avant Matisse, Marcello fait preuve d’avant-gardisme et travaille les silhouettes de papier découpé lorsqu’il ne collabore pas au grand décor à fresque de la façade de l’hôtel de la barrière d’Enfer. Las, son talent n’est remarqué par aucun galériste ni mécène et il en est réduit, au dernier acte, à honorer les commandes de clients aux goûts pontifiants qui lui réclament des copies de L’Angélus de Millet ! Plus chanceux est Schaunard qui parvient à se faire engager comme musicien dans un orchestre symphonique. Après les concerts, sans même prendre le temps de quitter sa queue de pie et sa cravate blanche, il passe prendre des nouvelles de ses anciens colocataires et vient respirer l’air de la vie de bohème dans la mansarde où s’est consumée sa jeunesse. Musetta elle aussi voit la fortune lui sourire : d’abord artiste de cabaret obligée de se faire entretenir par de riches bourgeois, elle réussit à se faire embaucher comme professeure de chant à l’auberge de la barrière d’Enfer et reparait au dernier acte dans les atours d’une dame élégante et respectable.
Combien le sort est plus cruel pour la cousette Mimi ! Dévorée de phtisie et séparée de Rodolfo, elle est sortie de la misère et de la dépravation par Musetta qui, en bonne camarade, la pistonne pour qu’elle soit embauchée à sa place au Moulin Rouge comme artiste de music-hall. À la fin du spectacle, lorsque Mimi agonisante reparait dans la mansarde, elle porte le corset pailleté, les bottines à lacets et le mantelet de satin rouge qui composait le costume de scène de Musetta au deuxième acte. Jetée au pavé par la maladie, la modeste couturière est allée se brûler les ailes aux feux des projecteurs et, comme les oiseaux qui se cachent pour mourir, c’est au nid de son amour qu’elle vient rendre le dernier souffle.
Ces tragiques amours ont-elles empêché Rodolfo d’accomplir sa vocation de poète ? Paul-Émile Fourny ne l’affirme pas frontalement mais la présence à l’avant-scène, d’un bout à l’autre du spectacle d’une machine à écrire et d’une petite table à laquelle il vient souvent s’asseoir témoigne probablement que Rodolfo ne s’est jamais arrêté d’écrire depuis sa rencontre avec Mimi. Commençant à prendre des notes tandis qu’elle lui confie qu’elle ne va pas souvent à l’église mais qu’elle prie néanmoins le Seigneur, le jeune poète tient la chronique de ses amours et la transfigure dans un roman dont l’opéra auquel nous assistons est une adaptation. Dans ce sens, le personnage de Rodolfo se confond avec la figure d’Henri Murger dont les Scènes de la vie de bohème ont inspiré Puccini (mais aussi Leoncavallo, dont l’opéra homonyme du roman français sera créé en 1897, un an après l’œuvre de Puccini) ; à la différence de Marcello et Mimi, l’écrivain conjure donc la malédiction de la vie de bohème et accomplit in fine sa vocation.
Originale et pertinente dans sa manière de retracer ces destins d’artiste plus ou moins aboutis, la mise en scène de Paul-Émile Fourny séduit aussi par quelques tableaux joliment troussés et des images artistement croquées à la manière des dessinateurs de la place du Tertre. Pêle-mêle, on retiendra notamment la baie vitrée qui, tout au long du premier acte, permet d’entrapercevoir ce qui se passe sur le palier de la mansarde des bohémiens et de découvrir toute la diversité des existences qui se croisent dans la cage d’escalier d’un immeuble haussmannien. Au deuxième acte, déjouant le piège de l’exiguïté de la scène messine, la scénographie accueille d’abord le spectateur sur le trottoir, devant le Moulin Rouge, puis le glissement d’un grand rideau rouge nous introduit dans la salle du cabaret, parmi les guéridons à plateau de marbre, pour assister à un numéro de danse inspiré des croquis de Toulouse-Lautrec. Relégué dans une loge d’avant-scène, le chœur d’enfants est à la fois spectateur et acteur de la retraite au flambeau et symbolise un trait d’union entre la salle et le plateau, le monde réel et l’illusion du spectacle. Au troisième acte, la simplicité de la barrière d’Enfer croquée en deux pans de mur et un alignement de quelques réverbères confinent à l’épure mais aident à recentrer le drame sur les silhouettes de Mimi, Marcello et Rodolfo.
Dans sa note d’intention retranscrite par le programme de salle, Paul-Émile Fourny écrit aussi qu’il s’est inspiré de l’univers steampunk (sic) pour évoquer les folles soirées de fête de la jeunesse parisienne… Les lumières au laser verdâtres qui viennent paresseusement danser sur le décor au dernier acte tandis que les quatre artistes s’essayent à danser la gavotte, le menuet, la pavane, le fandango et le quadrille sont-elles censées évoquer le rétrofuturisme ? Si oui, ce mélange des genres est indiscutablement raté et n’apporte hélas rigoureusement rien à une mise en scène dont la poésie tient précisément à son réalisme bon teint et à un jeu d’acteur millimétré.
« Fallait-il que l’on s’aime et qu’on aime la vie »
Réduite à quatre actes de moins de trente minutes chacun, la partition de La Bohème foisonne d’inventions mélodiques et de situations dramatiques contrastées au point qu’on en oublierait presque l’utilité d’un véritable chef pour faire advenir le miracle puccinien. Dès les premiers accords du bref prélude qui ouvre la représentation, une évidence s’impose pourtant : David Reiland s’est approprié la lettre et l’esprit de La Bohème et il a si bien travaillé la partition avec son Orchestre national de Metz Grand Est (il en est le directeur musical depuis déjà cinq ans) qu’il en restitue une version très aboutie, lumineuse et juvénile comme l’insouciance des jeunes gens qui vivent sur scène la vie de bohème.
Quoiqu’à l’étroit dans l’exiguïté de la fosse de l’Opéra-Théâtre, les musiciens de la phalange messine accomplissent le petit miracle d’habiter leur interprétation, que ce soit dans les moments intimes du premier acte comme dans les grands ensembles qui font du tableau du café Momus un Everest compliqué à franchir. Au pied des difficultés, David Reiland redouble d’attention à ses musiciens et prend la tête de la cordée pour les aider à superposer des plans sonores d’une parfaite justesse. Chacun des pupitres de l’orchestre est affuté, des cordes soyeuses aux cuivres rutilants très sollicités dans le deuxième acte, et le chef d’origines belges parvient à les faire jouer en parfaite synergie grâce à une science de la direction qui lui permet d’économiser ses mouvements pour mieux concentrer son autorité dans le regard ou la simple inflexion d’un poignet. Au début du troisième acte, l’évocation d’un petit matin neigeux à la barrière d’Enfer permet d’apprécier toute la délicatesse avec laquelle David Reiland dirige Puccini et révèle l’orchestre de Metz sous son meilleur jour.
Ouvrage qui exalte la camaraderie et le plaisir de créer ensemble, La bohème ne saurait se réduire aux deux personnages majeurs de Mimi et Rodolfo et c’est précisément une troupe qui chante et joue sur le plateau sans qu’il soit vraiment possible de distinguer les premiers des seconds rôles : la petite bande des bohémiens semble aussi complice à la ville qu’à la scène, et cette sincérité s’entend dans la manière dont chacun interagit et ajuste son chant pour répondre à celui de ses partenaires.
Schaunard et Colline sont souvent des personnages dont la silhouette reste floue dans la mémoire des spectateurs, leurs voix graves passant systématiquement au second plan des amours contrariées de Mimi et Rodolfo d’un côté, et de Musetta et Marcello de l’autre. C’est donc une vraie plus-value dramatique et musicale que de voir vivre et exister le musicien et le philosophe qui partagent la mansarde avec le poète et le peintre. À Colline, Alexey Birkus prête le grain sombre caractéristique des belles voix slaves et une sensibilité qui transparait dans chacune des notes de l’arioso « Vecchia zimarra, senti ». Le chanteur biélorusse y donne à entendre un timbre grave mais juvénile qui, a contrario d’une tradition gênante qui fait parfois de Colline un barbon égaré au milieu des autres bohémiens plus jeunes, séduit autant qu’il impressionne. Csaba Kotlár incarne quant à lui un Schaunard proche de l’idéal : silhouette dégingandée de grand gaillard gaffeur, acteur talentueux à la manière des premières stars du cinéma muet, le baryton slovaque a par ailleurs dans le gosier un diamant noir dont il se sert pour délivrer un chant parfaitement idiomatique. Celui-là ne devrait pas rester très longtemps confiné aux rôles de second plan : il a indubitablement le charisme et la voix pour chanter Marcello (qu’il a déjà interprété sur la scène de l’opéra de Liberec, en République tchèque) et d’autres personnages du répertoire encore plus exposés.
Perrine Madoeuf et Joan Martín-Royo composent un couple d’amis-amants aussi crédible vocalement que physiquement. De Musetta, la soprano d’origines lyonnaises a la frimousse mutine, l’abattage (indispensable pour rendre crédible la scène de ménage du deuxième acte) et surtout le timbre fluté qui lui permet de faire de « Quando men vo » un moment d’introspection suspendu au cœur d’un grand tableau plus bruyant. La manière dont elle répète rêveusement « felice mi fa » témoigne d’un incontestable approfondissement de la psyché du personnage et il faut tout le talent de Perrine Madoeuf pour rendre crédible la mue de l’artiste de cabaret en dame de la bonne société. En Marcello, l’artiste catalan Joan Martín-Royo donne à entendre un joli timbre de baryton très phonogénique et techniquement solide. À l’instar de ses comparses bohémiens, il se plie à tous les caprices de mise en scène de Paul-Émile Fourny et compose un attachant personnage de peintre incompris, qu’il s’agisse de ses expériences avant-gardistes en matière picturale ou de sa passion tempétueuse avec Musetta. Le duo avec Mimi au début du troisième acte permet à Joan Martín-Royo d’explorer une autre facette du personnage de Marcello, moins sanguin et plus empathique : les harmoniques de la voix se font alors plus riches et témoignent d’un métier déjà solide à force de bourlinguer sur les scènes des théâtres européens et sud-américains.
Personnages centraux du livret composé par Luigi Illica et Giuseppe Giacosa pour Giacomo Puccini, Mimi et Rodolfo trouvent eux aussi sur la scène messine des interprètes capables de les défendre. Membre de la troupe de la Semperoper Dresden où elle a commencé il y a quelques années à se frotter à des rôles de premier plan (Lucia, Micaëla, Donna Anna, Susanna ou bien encore Olympia), la soprano finoise Tuuli Takala faisait ses débuts en Mimi sur la scène de l’Opéra-Théâtre de Metz. Habituée à des rôles plus légers, elle ne fait qu’une bouchée de la cousette poitrinaire mais réussit néanmoins à délivrer un chant sous lequel affleure l’émotion et pointe un personnage déjà solidement approfondi. Comme attendu, « Mi chiamano Mimi » est délivré de manière sensible, la voix s’ouvrant dans les passages plus lyriques pour culminer dans des aigus nets et solides, mais c’est encore davantage dans « Donde lieta usci » que Tuuli Takala exprime la fragilité diaphane de son personnage. Le dernier acte est abordé en tragédienne consommée : en dépit d’un costume peu seyant, elle réussit sans pathos à rendre crédible l’agonie de Mimi et fait passer sur le finale le frisson d’émotion caractéristique de l’écriture puccinienne.
En Rodolfo, la prestation du ténor franco-tunisien Amadi Lagha interroge l’amateur d’opéra. Pourquoi un artiste talentueux à l’émission saine, aux aigus percutants, aux nuances subtiles et à l’engagement scénique sans faille ne séduit-il pas tout à fait ? C’est probablement qu’il manque au timbre de ce chanteur l’italianità et la séduction solaire qu’on est en droit d’attendre du jeune héros de La Bohème. Outre que, lorsque la voix n’est pas soutenue par le flot de l’orchestre, certains sons semblent sortir très étroits de la gorge de l’interprète, l’acoustique très sèche de l’Opéra-Théâtre de Metz n’aide guère à mettre en valeur une voix de ténor un peu trop métallique. À de nombreux moments, le métier d’Amadi Lagha lui permet néanmoins de trouver l’émotion juste et de toucher au cœur le spectateur. Les imprécations « Mimi ! Mimi ! » qui précédent la tombée du rideau sont déchirantes et font monter la larme à l’œil des dilettantes les plus endurcis.
Dans les deux rôles de barbons libidineux du logeur Benoît et du vieil Alcindoro, Bertrand Duby s’illustre par un timbre de basse séduisant quoiqu’un peu clair. Plus stéréotypé que celui de ses camarades, son jeu d’acteur altère aussi la crédibilité de ces deux personnages qui, vocalement, ne posent cependant aucune difficulté technique à leur interprète.
Principalement sollicité au deuxième acte dans l’immense architecture musicale du tableau du café Momus, le Chœur de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz et le Chœur d’enfants spécialisés du Conservatoire à Rayonnement Régional de l’Eurométropole de Metz sont rigoureusement en place et confèrent à ce drame intime une dimension presqu’hollywoodienne lorsque l’ensemble des choristes et des solistes se retrouvent à partager la scène. Garder la justesse dans ces tutti frénétiques et préserver l’intelligibilité des plans sonores tient alors de la gageure mais il en faudrait davantage pour mettre en difficulté le chœur messin.
Maladroit parfois mais indiscutablement sincère et généreux, ce spectacle est accueilli par des applaudissements nourris et ouvre en beauté la nouvelle saison de l’Opéra-Théâtre Eurométropole de Metz. « C’est quand même autre chose qu’à la télévision » entend-on s’exclamer dans le flux des spectateurs qui quittent le théâtre. Le bon sens populaire vaut décidément tous les comptes rendus du landerneau lyrique !
Mimi : Tuuli Takala
Rodolfo : Amadi Lagha
Musetta : Perrine Madoeuf
Marcello : Joan Martín-Royo
Schaunard : Csaba Kotlár
Colline : Alexey Birkus
Benoît / Alcindoro : Bertrand Duby
Parpignol : Daegweon Choi
Un douanier : Jean-Sébastien Frantz
Le chanteur ambulant : Ge Song
Un sergent : Thomas Roediger
Valentin le désossé : Pauline Henrion
Orchestre national de Metz Grand Est, Chœur de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz et Chœur d’enfants spécialisés du Conservatoire à Rayonnement Régional de l’Eurométropole de Metz, dir. David Reiland
Mise en scène : Paul-Émile Fourny
Décors : Valentina Bressan
Costumes : Dominique Louis
Lumières : Patrick Méeüs
La Bohème
Opéra en quatre tableaux de Giacomo Puccini, livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa d’après le roman de Henri Murger Scènes de la vie de bohème. Créé le 1er février 1896 au Teatro Regio, à Turin.
Opéra-Théâtre de Metz, représentation du dimanche 1er octobre 2023