Mario Lanza (ténor) 1921-1959
Voilà un ténor à la carrière particulièrement atypique : Alfredo Arnoldo Cocozza, dit Mario Lanza, naît dans le Quartier Italien de Philadelphie le 31 janvier 1921, d’un couple modeste d’immigrés italiens. Pris de passion pour Enrico Caruso, il pratique le chant lyrique (il chante Pinkerton à l’âge de 22 ans à l’Opéra de la Nouvelle-Orléans) et est remarqué par le chef d’orchestre Serge Koussevitsky.
Le 27 août 1947, il chante au Hollywood Bowl, un théâtre de plein air de 17 376 places situé sur les hauteurs d’Hollywood. Devant le triomphe remporté, Hollywood lui fait immédiatement signer un contrat pour plusieurs films.
Le Hollywood Bowl
Dès lors deux carrières s‘ouvrent à lui : celle de chanteur lyrique… ou celle d’acteur de cinéma, et c’est clairement la seconde qu’il privilégiera, même si sa voix d’une puissance et d’un charisme exceptionnels fit l’admiration des plus grands noms de l’opéra, de Toscanini qui déclara que Lanza était « était la plus grande voix du xxe siècle » à Lawrence Tibbett, George London, Richard Tucker, Nicolai Gedda, Richard Bonynge, Joan Surherland, Jussi Björling, Licia Albanese, Renata Tebaldi, Maria Callas et bien sûr les fameux « trois ténors » Pavarotti, Domingo et Carreras.
Parmi les films les plus célèbres de Mario Lanza, citons Winged Victory de George Cukor (1944), Le Chant de la Louisiane (The Toast of New Orleans) (1950) de Norman Taurog, film dans lequel il interpréta la chanson Be my love qui se classa en première position au hit-parade des États-Unis, Le Grand Caruso (1951) de Richard Thorpe, Serenade (1956) d’Anthony Mann, ou encore Les sept collines de Rome de Roy Rowland (1957).
Mario Lanza meurt en pleine gloire à Rome à l’âge de 38 ans, le 7 octobre 1959.