Nous avions déjà pris un petit-déjeuner avec Stéphane Degout à Paris, en novembre 2019, pour échanger sur sa carrière et la nouvelle production des Noces de Figaro, mise en scène par James Gray, au Théâtre des Champs-Élysées. Deux ans plus tard, autre ambiance, nouvelle rencontre et toujours un petit-déjeuner mais cette fois-ci à Strasbourg, au lendemain d’un récital avec Simon Lepper au piano, à l’Opéra national du Rhin. Une soirée à la tonalité sombre et nocturne, musicalement exigeante. Un Liederabend à l’ombre de Wozzeck, rôle que Stéphane Degout interprétera pour la première fois en novembre à Toulouse dans une nouvelle mise en scène signée, cette fois-ci, Michel Fau.
Romaric HUBERT
Romaric HUBERT
Licencié en musicologie, Romaric Hubert a suivi des études d’orgue, de piano, de saxophone et de chant. Il a chanté dans plusieurs chœurs réputés, ou encore en tant que soliste. Il est titulaire d’une certification qualifiante professionnelle d’animateur radio délivrée par l’Institut National de l’Audiovisuel, et a fait ses premiers pas au micro sur France Musique. Il a fondé la compagnie Les Papillons Electriques avec sa complice Jeanne-Sarah Deledicq et est co-créateur du site Première loge.
À Strasbourg, Stéphane Degout et Simon Lepper à l’ombre de Wozzeck
Les deux artistes n’ont pas choisi la facilité en proposant une série de Lieder et mélodies à l’écriture musicale recherchée sinon complexe et aux thématiques littéraires fluctuant de la mort et au désespoir, le tout saupoudré d’un zeste de mélancolie. A la lecture du programme, on sent déjà que ce Liederabend strasbourgeois ne portera pas l’âme humaine vers ses contrées les plus légères.
À Liège, la réussite d’une Forza del Destino étonnante… de seconds rôles
Crédit photos : © Opéra Royal de Wallonie-Liège Liège, Verdi, La Force du destin La maison d’opéra liégeoise ouvre sa saison avec une nouvelle production…
La Salle Gaveau fait sa rentrée en beauté en perpétuant sa tradition d’excellence et en lançant de nouvelles séries (conférences – projections d’opéras – série jazz – série famille).
Un Lucio Silla entre deux eaux à la Seine Musicale
Pour l’ouverture du Festival Mozart Maximum à la Seine Musicale, Laurence Équilbey, à la tête de son Insula orchestra, proposait un Lucio Silla de belle tenue mais vocalement disparate.
La nuit des Rois à la Seine Musicale, quand Marx rencontre Schumann
Il y a une dizaine d’années, Laurence Equilbey et accentus avaient eu l’heureuse idée d’exhumer « La Malédiction du chanteur » et « Le Page et la Fille du roi », deux ballades pour solistes, chœur et orchestre de Robert Schumann, à la Cité de la Musique. Mis en scène par Antonin Baudry, avec les forces d’Insula orchestra, ces ultimes chefs d’œuvres prennent, à la Seine Musicale, un relief étonnant entre conte romantique et lutte des classes.
La Chauve-Souris… et si Vienne était à Rennes ?
De Rennes à Vienne, il n’y a un peu plus qu’un pas que franchit allègrement cette Chauve-souris de Johann Strauss fils, mise en scène par Jean Lacornerie et dirigée par Claude Schnitzler. De la première à la dernière minute, tout pétille et frissonne. Une magnifique réussite collégiale. Champagne !
Hamlet et le romantisme à la française. Restez confinés, partez à Liège !
A partir du 13 mai, savourez en streaming un moment romantique à l’Opéra de Liège. Guillaume Tourniaire, Jodie Devos, Marc Laho et Lionel Lhote enchantent dans une sélection d’airs et de scènes d’opéra français.
Le Voyage d’hiver par DiDonato et Nézet-Séguin. Charlotte et Werther sont dans un bateau…
La mezzo-soprano Joyce Di Donato et le pianiste (et chef d’orchestre) Yannick Nézet-Séguin se lancent dans le Voyage d’hiver de Schubert portés par un concept simple et lumineux. Une approche, censément nouvelle, aussi séduisante soit-elle, suffit-elle à conduire sur les chemins de l’émotion ? À voir… ou peut-être à regarder.
Ce disque Verdi de Ludovic Tezier, nous l’attendions depuis longtemps. Il arrive à un moment où la voix de l’artiste semble à son zénith.