Dans cette production du Wozzeck de Berg à l’Opéra de Paris, William Kentridge nous donne à voir la guerre, la première qui, partie de l’Europe s’étendra à plusieurs continents. Il s’est surtout intéressé aux liens entre la pièce originale de Büchner et le contexte du premier conflit mondial, dont l’expérience a nourri Berg lors de la composition de son opéra.
Production
A QUIET PLACE au Palais Garnier : sitcom elegy…
A QUIET PLACE : SITCOM ELEGY Entre les mélos de Douglas Sirk et Desperate Housewives, une œuvre crépusculaire de Lenny sublimée par la mise en…
Pelléas et Mélisande à Montpellier sous la baguette de Kirill Karabits
À l’Opéra-Comédie de Montpellier, le Pelléas et Mélisande de Debussy mis en scène par Benjamin Lazar se pose pour la première fois en France, après…
Così Fan Tutte au Théâtre des Champs-Élysées – C’est Mozart qu’on enregistre !
Grande soirée de chant mozartien, grand cafouillage de mise en scène.
Au terme des trois heures de spectacle, le public a ainsi réservé : des applaudissements nourris aux trois chanteuses et aux trois chanteurs; une ovation soutenue à la cheffe Emmanuelle Haïm et aux musiciens du Concert d’Astrée ; enfin, de copieuses salves de huées à l’équipe scénographique emmenée par le pourtant chevronné Laurent Pelly…
C’est une lapalissade d’affirmer qu’une production évolue au fil des reprises. Le cas du doublé La Voix humaine/Point d’orgue présente aussi la particularité de mettre en avant des facettes différentes – et en fin de compte complémentaires – de la création de Thierry Escaich.
Dès sa création, Rigoletto a immédiatement connu un immense succès public qui ne s’est jamais démenti depuis. Il en sera encore une fois de même à l’Opéra de Liège et, le pauvre chroniqueur pourra toujours essayer d’y mettre son grain de sel, le public a adoré, ovationné, célébré et il aura eu sûrement raison.
Il Nerone à l’Athénée : des choix musicologiques contestables, une réalisation scénique et musicale de qualité
Claudio Monteverdi – Il Nerone (L’incoronazione di Poppea) Au-delà de choix musicaux constestables, le spectacle proposé par l’Athénée est une belle réussite scénique et est…
S’appuyant sur la pièce de Shakespeare Le songe d’une nuit d’été, le semi-opéra de Purcell The Fairy Queen joue avec les codes et les mises…
À l’instant même où Emmanuel Macron annonçait sa candidature attendue à l’élection présidentielle, l’Opéra de Rennes, en collaboration avec Angers Nantes Opéra, se mêlait également de société de consommation, de ruissellement, d’héritage et de valeur travail en proposant une nouvelle production d’une œuvre fascinante et inclassable, The Rake’s Progress d’Igor Stravinsky.
Un Atys d’une belle cohérence, qui surprend les attentes – et, musicalement, sinon dans l’esprit de la relecture chorégraphique et scénographique, regarde sans doute davantage vers les racines de la tragédie lyrique, que vers son devenir.