Création réussie d’un « biopéra » attachant à l’Opéra-Comique !
Production
L’elisir d’amore à l’Opéra Bastille, seconde distribution – Pene Pati sur les pas de Pavarotti
Après un Roméo éblouissant à Bordeaux et alors que son récital prévu salle Gaveau en décembre 2020 avait dû être annulé, le ténor Pene Pati fait enfin ses débuts à l’Opéra de Paris !
Anna Bolena à Genève – La reine est morte, vive les reines!
De la part d’un directeur aussi attaché à la modernité qu’Aviel Cahn, on pourrait s’étonner que Donizetti soit mis à l’honneur pour trois saisons : on se souvient par exemple qu’en son temps, Gérard Mortier avait banni le belcanto et le vérisme du Théâtre de la Monnaie, et c’est donc une heureuse surprise que la fameuse « trilogie des reines » soit à l’affiche à Genève.
Rigoletto à l’Opéra de Paris ou le syndrome de Picsou
Avec cette production de Rigoletto de Verdi signée Claus Guth, l’Opéra de Paris fait étalage de luxe vocal où brillent les étoiles de Ludovic Tézier, Nadine Sierra et Dmitry Korchak. Un drame dans une boite en carton mais bien absent de la fosse d’orchestre.
« Intérieur » de Joan Magrané Figuera au Châtelet – Maeterlinck lui va si bien
Une partition composée par le Catalan Joan Magrané Figuera. L’idée de mettre en musique cette pièce de Maeterlinck lui a été suggéré par Matthias Pintscher, qui dirige également l’œuvre, à la tête de l’Ensemble intercontemporain.
On en a vu d’autres : La Bohème sur la lune, Iphigénie dans un Ephad, Tosca chez les nazis, Le Vaisseau fantôme dans un centre de fitness… Alors pourquoi pas Onéguine chez les Soviets ?
Siegfried, nocturne à Angers Nantes Opéra – Questions cents réponses
Angers Nantes Opéra et l’Orchestre National des Pays de la Loire marquent ce début de saison musicale avec la création française de « Siegfried, nocturne ». Michael Jarrell et Olivier Py signent une œuvre théâtrale et musicale troublante, percutante et questionnante.
Au cœur de l’océan à l’Athénée – Un OVNI sous l’eau
Le Balcon nous a habitués à des démarches audacieuses, d’une intégrale du cycle Licht de Stockhausen à la création de partitions les plus diverses. Cette fois, avec Au cœur de l’océan, l’ensemble fondé en 2008 propose ce que ses concepteurs eux-mêmes présentent comme « une sorte d’ovni qui réunit des formes artistiques qu’on ne voit jamais sur les scènes d’opéra ». Commande de l’Opéra de Lille et de la Fondation Singer Polignac, Au cœur de l’océan est qualifié d’opéra, mais son appartenance au genre ne va pas de soi.
Peter Grimes à Avignon : ouverture en grand !
Crédit photos : © Mickael et Cédric studio Delestrade, sauf indication contraire Après quatre années de travaux, Avignon Grand Opéra ouvrait ses portes par la…
Opéra de Marseille : GUILLAUME TELL, le retour de « l’homme à la pomme » après plus d’un demi-siècle d’absence !
Crédits photos : © Christian Dresse / M.C. (Michèle Clavel) Gros succès pour le Guillaume Tell de Marseille, galvanisé par un chef et un orchestre…