Pretty Yende, qui chante actuellement La Sonnanbula au TCE, affirme dans un témoignage publié sur son compte Instagram avoir été détenue et maltraitée lors d’un contrôle de police à sa descente de l’avion à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Elle explique avoir été privée de toutes ses affaires, déshabillée et fouillée « comme une criminelle », puis enfermée dans une cellule du contrôle douanier, avec à sa disposition un téléphone fixe et une feuille sur laquelle sur laquelle on lui a dit qu’elle pouvait indiquer les coordonnées de ses proches. Pour la soprano, le lien entre l’incident et sa couleur de peau ne fait aucun doute.
La police des frontières dément s’être mal comportée vis-à-vis de Pretty Yende, et affirme que le passeport sud-africain de la chanteuse était dépourvu de visa, soulignant ainsi la légitimité du contrôle.
Pretty Yende a aussitôt réagi, affirmant (photos de documents à l’appui) que tout était parfaitement en règle pour qu’elle entre en France : « J’avais tous les documents nécessaires, qui me permettent de me déplacer librement et de travailler depuis 2009. J’ai un permis de séjour italien, qui est en train d’être renouvelé, ainsi qu’un permis italien de résidence temporaire, que j’ai présenté à la police aux frontières. Je n’ai PAS besoin d’un visa pour entrer ou travailler dans n’importe quel pays européen, y compris la France ».