Il y a 200 ans, le 25 juin 1822, disparaissait E.T.A. Hoffmann, qui n’est pas seulement le héros éponyme de l’opéra de Jacques Offenbach, ni l’auteur des Contes fantastiques qui eurent tant de succès en France au XIXe siècle : Hoffmann était aussi un compositeur de talent, auteur d’œuvres sacrées, de pièces instrumentales, vocales, d’opéras – parmi lesquels une très belle Undine créée à Berlin en 1816 et qui, cinq ans avant Der Freischütz de Weber, pose les bases de ce que sera l’opéra romantique allemand.
Stéphane Lelièvre est maître de conférences en littérature comparée, responsable de l’équipe « Littérature et Musique » du Centre de Recherche en Littérature Comparée de la Faculté des Lettres de Sorbonne-Université. Il a publié plusieurs ouvrages et articles dans des revues comparatistes ou musicologiques et collabore fréquemment avec divers opéras pour la rédaction de programmes de salle (Opéra national de Paris, Opéra-Comique, Opéra national du Rhin,...) Il est co-fondateur et rédacteur en chef de Première Loge.