LA GIOCONDA, Ponchielli (1876) – dossier

Drame lyrique en quatre actes d’Amilcare Ponchielli, livret de Tobia Gorrio (pseudonyme d’Arrigo Boito) d’après le drame Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo (1835), créé le 08 avril 1876 à la Scala de Milan. 

L’ŒUVRE

Le compositeur

Amilcare Ponchielli (1834-1886)

Né à Crémone, Ponchielli manifeste très tôt des dons pour la musique (il entre au conseravtoire de Milan à l’âge de 9 ans). Il est d’abord organiste, chef d’un orchestre d’harmonie puis maître de chapelle à Bergame. Il devient par la suite professeur au conservatoire de Milan, où il comptera parmi ses élèves Giacomo Puccini et Pietro Mascagni. Si La Gioconda (1876) est son ouvrage lyrique le plus célèbre, il composa de nombreux opéras parmi lesquels I promessi sposi (1856), I Lituani (1874), Lina (1877), Il figliuol’ prodigo (1880), Marion Delorme (1885) ou encore I Mori di Valenza, opéra inachevé que complètera Artura Cadore (1914).

Le librettiste

Arrigo Boito (1842-1918)

Né à Padoue, Arrigo Boito est poète, dramaturge et nouvelliste. Mais c’est surtout en tant que librettiste qu’il acquiert la notoriété, avec notamment les livrets qu’il rédige pour Verdi en 1887 (Otello) et 1893 (Falstaff). Mais il avait auparavant déjà remanié celui de Simon Boccanegra en 1881 pour la seconde version de cet opéra, et il rédigea également plusieurs autres livrets, notamment pour Catalani (La falce, 1875), Ponchielli (La Gioconda, 1876, sous le pseudonyme de Tobia Gorrio) ou certains compositeurs mineurs (Faccio, Coronaro, Pick-Mangiagalli,…). Boito est également musicien. Après avoir étudié la musique au Conservatoire de Milan, il compose deux opéras : Mefistofele (créé sous sa direction à la Scala en 1868) et Nerone (créé de façon posthume à la Scala en 1924 par Toscanini).

La création

L’œuvre est d’abord représentée à la Scala de Milan le 8 avril 1876 sous la direction de Franco Faccio. Maddalena Mariani Masi interprète le rôle-titre, et le célèbre Julián Gayarre celui d’Enzo. Mais l’opéra connaîtra quatre autres versions : il est d’abord remanié pour Venise en 1876, puis Rome (1877), Gênes (1879), avant de revenir à Milan en 1880 pour sa version définitive. 

Maddalena Mariani Masi (1850-1916) en Gioconda au deuxième acte de l’opéra lors de la création en 1876 (Alfredo Edel, Archivio storico Ricordi)

Julián Gayarre (1844-1890)

Le livret

L’intrigue

ACTE I
À Venise vivent Gioconda (soprano), chanteuse des rues, et sa vieille mère aveugle la Cieca (contralto). Barnaba (baryton, chanteur lui aussi mais surtout espion du Conseil des Dix) désire ardemment Gioconda, mais la jeune femme le repousse : elle est tombée amoureuse d’Enzo Grimaldi (ténor), un noble ayant été chassé de Venise. Enzo a jadis été le fiancé de Laura Adorno (mezzo-soprano) aujourd’hui mariée à Alvise Badoèro (basse, un des chefs de l’Inquisition vénitienne). Toujours épris de Laura, Enzo revient secrètement dans la Cité des Doges déguisé en marin.

Alors que la Cieca mendie devant l’église, Barnaba l’accuse de sorcellerie. La foule est prête à violenter la vieille femme quand parait Laura au bras de son mari Alvise. Alors qu’Alvise proclame la condamnation de la Cieca, Laura parvient à obtenir sa grâce.
Entretemps, Barnaba reconnaît en Enzo le prince exilé et le dénonce au Conseil.

ACTE II
La rive déserte d’une île inhabitée de la lagune.  Le pilote du navire d’Enzo demande à Barnaba qui il est et ce qu’il fait près de ce navire. L’espion lui répond en chantant une barcarolle : il n’est qu’un simple pêcheur attendant la marée. 

« Pescator, affonda l’esca! » par Sherill Milnes, 1981

BARNABA 
Ah! Pescator, affonda l’esca, 
a te l’onda sia fedel, 
lieta sera e buona pesca 
ti promette il mare, il ciel. 
Va’, tranquilla cantilena
per l’azzurra immensità; 
una placida sirena 
nella rete cascherà. 

MARINAI 
Una placida sirena
nella rete cascherà. 

BARNABA (fra sé) 
(Spia coi fulminei
tuoi sguardi accorti,
e fra le tènebre 
conta i tuoi morti. 
Sì, da quest’isola 
deserta e bruna 
or deve sorgere 
la tua fortuna. 
Sta’ in guardia! e il rapido 
sospetto svia, 
e ridi e vigila 
e canta e spia…!)
Brilla Venere serena 
in un ciel di voluttà; 

BARNABA e MARINAI 
… una fulgida sirena 
nella rete cascherà!… 

BARNABA 
Ah pêcheur ! jette l’appât,
que l’eau te soit favorable,
le ciel et la mer te promettent
une soirée heureuse et une bonne pêche. 
Cours sereinement à travers l’azur immense,
cantilène,
Une paisible sirène
tombera dans tes filets.

MARINS
Une paisible sirène 
tombera dans tes filets.

BARNABA (à part)
(Surveille de tes regards
avisés et pénétrants
et dans la nuit
compte tes morts.
Oui, de cette île
déserte et sombre,
maintenant doit surgir
ta fortune.
Prends garde !
Détourne les soupçons,
ris, veille,
chante et épie… !)
Ah,  la sereine Venus brille
dans un ciel de volupté ;

BARNABA et MARINS
… une sirène brillante
tombera dans tes filets !…

(Traduction S.L.)

Sur le pont de son navire paraît Enzo qui chante la beauté de la nuit, de la mer et du ciel, et dit son impatience à retrouver sa bien-aimée Laura à qui il a donné secrètement rendez-vous.

« Cielo e mar » par Jonas Kaufmann, Berlin, 2011

ENZO (solo, guardando il mare con ispirata meditazione) 
Cielo! e mar! l’etereo velo
splende come un santo altar. 
L’angiol mio verrà dal cielo? 
l’angiol mio verrà dal mare? 
Qui l’attendo; ardente spira
oggi il vento dell’amor. 
Ah! quell’uom che vi sospira 
vi conquide, o sogni d’ôr! 
Per l’aura fonda 
non appar né suol né monte. 
L’orizzonte bacia l’onda! 
l’onda bacia l’orizzonte! 
Qui nell’ombra, ov’io mi giacio 
coll’anelito del cor, 
vieni, o donna, vieni al bacio 
della vita e dell’amor… 
Ah! vien!… 

ENZO (seul, regardant la mer dans une méditation inspirée)
Le Ciel ! la mer ! Le voile éthéré
resplendit comme un saint autel.
Mon ange viendra-t-il du ciel ?
Mon ange viendra-t-il de la mer ?
Je l’attends ici ; c’est ardemment que
s’exhale aujourd’hui le vent de l’amour.
Ah ! L’homme qui soupire après vous
vous conquiert, ô rêves dorés !
Dans cette nuit profonde
N’apparaît nulle terre, nulle montagne.
L’horizon embrasse l’eau !
L’eau embrasse l’horizon !
Là, dans l’ombre où je suis tapi,
Le cœur plein d’un désir ardent,
Viens, ô femme,  viens recevoir le baiser
de la vie et de l’amour…
Ah ! Viens !

(Traduction S.L.)

Alors que Laura a rejoint son bien-aimé, Gioconda surprend les deux amoureux, et affronte sa rivale en un duo passionné. Mais elle reconnaît bientôt en Laura la femme qui a pris la défense de sa mère et l’a sauvée des griffes de Barnaba. Dès lors, elle choisit de faire taire son amour pour Enzo et de protéger le couple, qu’elle avertit de l’arrivée imminente de Barnaba. Laura parvient à s’échapper. Enzo met le feu à son navire et, apprenant qu’Alvise approche, se jette à la mer tandis que le bateau sombre.

Francesco_Hayez, La vendetta di una rivale (Le Veneziane), après 1853, avant 1860

Scènes de La Gioconda, estampe de Jieben, H. Ngerer & Goschl, © Gallica / Bibliothèque nationale de France

ACTE III
Un bal est organisé dans le palais d’Alvise. Enzo et Gioconda se sont mêlés secrètement aux invités.
Alvise, ayant découvert l’infidélité de sa femme, décide de la faire mourir : il la fait venir et lui ordonne de boire un poison. Mais Gioconda substitue un puissant narcotique au poison : Laura tombe inanimée. Lorsqu’Enzo apprend la mort de sa bien-aimée, il se trahit par son émotion et est arrêté par les gardes d’Alvise. Gioconda promet à Barnaba de se donner à lui s’il parvient à sauver le jeune homme.

ACTE IV
Cachée dans un palais sur l’île de la Giudecca, Gioconda, comprenant que l’amour d’Enzo lui échappe et se rappelant la promesse faite à Barnaba de se donner à lui, connaît la tentation du suicide… On lui apporte le corps de Laura, toujours profondément endormie. 

Enzo les rejoint : lorsque Laura s’éveille, il comprend qu’il doit son salut à Gioconda. Il bénit la jeune femme et s’enfuit avec Laura, alors que Barnaba survient pour obtenir sa récompense… mais Gioconda se poignarde sous ses yeux, au moment même où l’espion révèle qu’il a fait noyer la Cieca.

« Suicidio ! » par Maria Callas (1959)

GIOCONDA (sola, presso il tavolo guarda il pugnale, lo tocca, poi prende l’ampolla del veleno) 
Suicidio!… In questi 
fieri momenti 
tu sol mi resti, 
e il cor mi tenti. 
Ultima voce 
del mio destino, 
ultima croce 
del mio cammin. 
E un dì leggiadre 
volavan l’ore, 
perdei la madre, 
perdei l’amore, 
vinsi l’infausta 
gelosa febre! 
or piombo esausta 
fra le tenèbre! 
Tocco alla mèta… 
domando al cielo 
di dormir queta 
dentro l’avel…

GIOCONDA (seule, près de la table, elle regarde le poignard, le touche puis prend le flacon de poison)
Suicide ! En ces
moments terribles,
tu es tout ce qui me reste
et tente mon cœur,
ultime voix
de mon destin,
ultime croix
de mon chemin.
Autrefois, les heures
S’écoulaient avec insouciance…
J’ai perdu ma mère,
J’ai perdu mon amour,
J’ai vaincu la sinistre
Fièvre de la jalousie !
Maintenant, épuisée,
 je m’enfonce dans les ténèbres !
Je touche au but…
Je demande au Ciel
de pouvoir dormir sereinement
dans mon tombeau.

(Traduction S.L.)

Les sources

Boito a tiré son livret d’un drame de Victor Hugo, Angelo, tyran de Padoue, qui avait été créé au Théâtre Français en 1835. La pièce, comme l’opéra, se déroule en Vénétie, mais à Padoue (et non à Venise), au XVIe siècle. Elle présente le même enchevêtrement de sentiments amoureux non partagés et le même thème du sacrifice d’une femme, reconnaissante envers sa rivale d’avoir jadis sauvé sa mère. Le traitre Homodei, espion du Conseil des Dix comme son avatar italien Barnaba, revêt pourtant une importance moindre que le personnage de Boito. C’est le héros éponyme Angelo (équivalent d’Alvise) qui occupe le premier plan en tant que personnage abject détestable. Il est l’époux de Catarina (Laura), laquelle aime Rodolfo (Enzo) et en est aimé, alors que Tisbe (Gioconda), qui est comédienne et non chanteuse, est éprise du jeune homme.

Angelo, tyran de Padoue, costumes et décors de la création en 1835 au Théâtre Français, Gallica / BnF

Voici la scène d’Angelo, tyran de Padoue (Journée III, Partie II, scène 2) qui a inspiré à Ponchielli et Boito le célèbre « Suicidio ! » de leur héroïne. La Tisbe est seule dans une chambre où repose également le corps de Catarina que l’on croit morte empoisonnée mais qui n’est qu’endormie.

LA TISBE

Je pense qu’il n’y a plus très longtemps à attendre. — Elle ne voulait pas mourir. Je le comprends. Quand on sait qu’on est aimé ! — Mais autrement, plutôt que de vivre sans son amour, (se tournant vers le lit) — Oh ! tu serais morte avec joie, n’est-ce pas ? — Ma tête brûle ! Voilà pourtant trois nuits que je ne dors pas. Avant-hier, cette fête ; hier, ce rendez-vous où je les ai surpris ; aujourd’hui… — Oh ! la nuit prochaine, je dormirai ! (Elle jette un coup d’œil sur les toilettes de théâtre éparses autour d’elle.) — Oh ! oui, nous sommes bien heureuses, nous autres ! On nous applaudit au théâtre. Que vous avez bien joué la Rosmonda, madame ! Les imbéciles ! Oui, on nous admire, on nous trouve belles, on nous couvre de fleurs; mais le cœur saigne dessous. Oh ! Rodolfo ! Rodolfo ! Croire à son amour, c’était une idée nécessaire à ma vie ! Dans le temps où j’y croyais, j’ai souvent pensé que si je mourais je voudrais mourir près de lui, mourir de telle façon qu’il lui fût impossible d’arracher ensuite mon souvenir de son âme, que mon ombre restât à jamais à côté de lui, entre toutes les autres femmes et lui ! Oh ! la mort, ce n’est rien. L’oubli, c’est tout. Je ne veux pas qu’il m’oublie. Hélas ! voilà donc où j’en suis venue ! Voilà où je suis tombée ! Voilà ce que le monde a fait pour moi ! Voilà ce que l’amour a fait de moi ! (Elle va au lit, écarte les rideaux, fixe quelques instants son regard sur Catarina immobile, et prend le crucifix.) — Oh ! si ce crucifix a porté bonheur à quelqu’un dans ce monde, ce n’est pas à votre fille, ma mère !
(Elle pose le crucifix sur la table. La petite porte masquée s’ouvre. Entre Rodolfo.)

Hugo, Angelo, tyran de Padoue, Journée II, Partie III, scène 2

La partition

Est-ce parce que l’essentiel de sa production lyrique est postérieure à 1870, et parce qu’il compta Mascagni parmi ses élèves que le nom de Ponchielli est fréquemment associé au vérisme ? Cette affiliation, pourtant, mérite très largement d’être nuancée…

Observons tout d’abord que la plupart des sujets que Ponchielli choisit de traiter et des œuvres littéraires qu’il adapte sont pour le moins très éloignés des idéaux naturalistes ou réalistes, et ressortissent plutôt au plus pur romantisme : La Gioconda ou Marion Delorme sont adaptés de pièces de Hugo (1835 et 1831), Roderico, Re dei Goti d’un poème de Robert Southey (1814), I Lituani du poème Konrad Wallenrod d’Adam Mickiewicz.

Musicalement, le langage de Ponchielli est encore en partie tributaire de l’esthétique du premier ottocento, avec par exemple, dans La Gioconda, la présence de pezzi chiusi (les airs des personnages principaux sont tous clos sur eux-mêmes), ou encore de grands finales développés, tels celui de l’acte III dans lequel les différents personnages, accompagnés par le chœur, donnent libre cours aux émotions qui les étreignent.
Mais ce qui rend intéressante la musique de Ponchielli en général et celle de La Gioconda en particulier, c’est à la fois l’influence qu’elle subit, plus ou moins directement, de certaines esthétiques étrangères, comme la volonté de s’affranchir d’un certain académisme et de regarder ouvertement vers la modernité. Le soin apporté à l’orchestre est incontestable. L’opéra comporte d’ailleurs plusieurs pages purement instrumentales remarquables (le prélude de l’opéra, l’introduction du quatrième acte ou encore la « Danse des Heures », l’un des ballets les plus célèbres de tout le répertoire d’opéra, immortalisé par… Walt Disney dans Fantasia en 1940 – et dont la présence ne peut que rappeler l’esthétique du « grand opéra » à la française). 

« La Danse des Heures » dans Fantasia, 1/2

« La Danse des Heures » dans Fantasia, 2/2

Par ailleurs, plusieurs motifs clairement identifiables parcourent l’œuvre et constituent comme une trame qui sous-tendent l’action et l’évolution psychologique des personnages : citons, entre autres, le thème qui illustre l’amour de Gioconda pour sa mère, celui du rosaire de la Cieca, celui qui évoque le poids tragique pesant sur la destinée de l’héroïne (il apparait au finale du premier acte : « Retaggio di dolore! / Il mio destino è questo : / o Morte o Amor ! ») et se fera de nouveau entendre plusieurs fois, par exemple au prélude du dernier acte). Enfin, les situations hautement dramatiques vécues par les personnages permettent à la musique d’illustrer une très grande variété de sentiments et de s’exprimer dans différents registres : le lyrisme flamboyant d’Enzo (« Cielo e mar »), le dramatisme noir de Gioconda (« Suicidio ! »), l’amour entier et passionné, teinté de rivalité et de jalousie (l’affrontement entre Laura et Gioconda au deuxième acte), le registre pathétique avec la romance de la Cieca au premier acte : « Voce di donna o d’angelo », le côté hâbleur et bravache de Barnaba (« Pescator ! »), …

NOTRE SÉLECTION POUR VOIR ET ÉCOUTER L’ŒUVRE

CD

Votto / Callas, Poggi, Barbieri, Silveri (Orchestre et chœurs de la RAI de Turin, 1952) – 2CD Cetra

Gavazzeni/ Cerquetti, Del Monaco, Simionato, Bastianini (Orchestre et chœurs du Maggio musicale fiorentino, 1957) – 2CD Decca

Votto/ Callas, Miranda Ferraro, Cossotto, Cappuccilli (Orchestre et chœurs de la Scala de Milan, 1959) – 2CD EMI

Bartoletti / Caballé, Pavarotti, Baltsa, Milnes (London Philhrmonic, 1980) – 2CD Decca

Viotti/ Urmana, Domingo, D’Intino, Ataneli (Orchestre et chœur de la Radio de Munich, 2002) – 2CD EMI

Streaming

Fischer – Sanjust / Marton, Domingo, Semtschuk, Manuguerra – Chœurs et orchestre de la Staatsoper, Vienne capté en 1986

Mund / Bumbry, Mauro, Cossotto, Manuguerra – Chœur et orchestre du Liceu, Barcelone, capté en 1988 (sous-titres espagnols)

Renzetti – Pizzi / Gruber, Berti, Komlossi, Mastromarino – Orchestre et chœur des Arènes de Vérone, Vérone, capté en 2005 (sous-titres italiens)

Callegari – Pizzi / Voigt, Margison, Fiorillo, Guelfi – Orchestre et chœurs du Liceu, Barcelone, capté en 2005 (sous-titres anglais)

Renzetti – Laganà Manoli / Mazzaria, Giordani, Gertseva, Mastromarino – Orchestre et chœur du Teatro Massimo Bellini, Catane, capté en 2006 (sous-titres italiens)

Pidò – Pizzi / Urmana, Armiliato, Fiorillo, Ataneli Orchestre et chœur du Teatro Real, Madrid, capté en 2008

Carignani – Py / Uria-Monzon, La Colla, Tro Santafé, Vassallo – Orchestre et chœurs de la Monnaie, Bruxelles, capté en 2019

DVD et Blu-rays

Fischer – Sanjust / Marton, Domingo, Semtschuk, Manuguerra – Chœurs et orchestre de la Staatsoper, Vienne capté en 1986 (1 DVD Kultur Video, 2000)

Callegari – Pizzi / Voigt, Margison, Fiorillo, Guelfi – Orchestre et chœurs du Liceu, Barcelone, capté en 2005 (2 DVD Arthaus, 2013)

Renzetti – Laganà Manoli / Mazzaria, Giordani, Gertseva, Mastromarino – Orchestre et chœur du Teatro Massimo Bellini, Catane, capté en 2006 (1 DVD Dom, 2007)

Renzetti – Pizzi / Gruber, Berti, Komlossi, Mastromarino – Orchestre et chœur des Arènes de Vérone, Vérone, capté en 2005 (2 DVD Dynamic, 2006)

Dossier réalisé par Stéphane Lelièvre