Action en trois actes de Richard Wagner, créée à Munich le 10 juin 1865.
L'AUTEUR
Le compositeur et librettiste
Richard WAGNER (1813-1883)
© Gallica / BnF
Richard Wagner naît à Leipzig le 22 mai 1813. C’est dans cette ville qu’il commence des études supérieures à la Nikolaischule (il étudiera la philosophie, l’esthétique), tout en découvrant les œuvres de Weber et de Beethoven – découvertes qui décideront en grande partie de sa vocation de musicien : Wagner étudie le piano, l’harmonie, commence à composer, devient maître de chœurs (à Würzburg) puis chef d’orchestre (à Magdebourg, Riga) et maître de chapelle à la cour de Saxe. Son existence est dans un premier temps marquée par des difficultés nombreuses et de natures diverses : son mariage avec la chanteuse Minna Planer est plus qu’orageux (le couple finira par se séparer). Ses premières œuvres scéniques sont, à quelques exceptions près (Rienzi à Dresde en 1842), des échecs.
Le musicien est fréquemment acculé financièrement. Acquis aux idées libérales, il soutient la révolution et participe aux combats du printemps 1849, à la suite de quoi il doit quitter l’Allemagne : Wagner voyagera dès lors en France, en Suisse, en Angleterre, en Hongrie, en Russie ou en Italie.
Louis II de Bavière par Ferdinand von Piloty
Cosima photographiée par Jacob Hilsdorf
Sa vie change radicalement dès lors que Louis II de Bavière l’appelle auprès de lui à Munich (1864) : le soutien du roi lui permettra non seulement de monter ses œuvres dans des conditions optimales (Tristan und Isolde est créé à Munich sous la direction de Hans von Bülow le 10 juin 1865), mais aussi de construire le théâtre dont il rêve pour monter sa Tétralogie, le Festspielhaus de Bayreuth, construit de telle sorte qu’aucune fosse ne sépare le public de la scène (l’orchestre, invisible, étant situé sous le plateau).
© Rico Neitzel
La femme de Hans von Bülow, Cosima (fille de Liszt) s’était éprise de Wagner dès 1863 : divorcée de son mari, elle épouse le compositeur en 1870. C’est à Cosima que Wagner dictera sa biographie, Mein Leben.
Après avoir vu triompher L’Anneau du Nibelung, Wagner voit sa santé décliner. Il meurt à Venise le 13 février 1883.
Musicalement, Wagner s’est principalement consacré à l’opéra : outre trois opéras « de jeunesse », rarement joués (Die Feen et Das Liebesverbot, composés en 1834 ; Rienzi, créé en 1842), on relève dans sa production trois premiers opéras romantiques où s’exprime déjà son idéal artistique (Der fliegende Holländer – 1843, Tannhäuser – 1845 et Lohengrin – 1850). Viennent ensuite deux opéras « de la maturité », Tristan und Isolde (1865) et Die Meistersinger von Nürnberg (1868). Enfin, il faut accorder une place spécifique à la Tétralogie (Der Ring des Nibelungen), dont la composition s’étendit sur une trentaine d’années.
Wagner est également l’auteur de nombreux textes : outre ses livrets, il écrivit des essais théoriques dont les plus célèbres sont Das Kunstwerk der Zukunft (L’Œuvre d’art de l’avenir, 1849) et Oper und Drama (Opéra et Drame, 1851).
Wagner est probablement l’un des plus importants réformateurs de la musique. Opposé à toute forme de tradition, il s’attacha à renouer avec un idéal propre à la Grèce antique, selon lequel le drame devait opérer une forme de synthèse de tous les arts. Son langage musical, éminemment personnel, accorde une importance extrême à l’orchestre, aux recherches harmoniques, à la continuité et à la fluidité du discours. Il a notamment porté l’usage du leitmotiv à son plus haut degré d’intensité poétique et dramatique.
L’ŒUVRE
La création
Ludwig et Malwine Schnorr von Carolsfeld, créateurs des rôles de Tristan et Isolde, photographiés par Josef Albert.
Alors que Wagner travaillait à sa Tétralogie, il abandonne momentanément ce projet pour se consacrer à la composition d’une « action en trois actes », Tristan et Isolde, à l’origine de laquelle on trouve d’une part certaines lectures (notamment Le Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer, ou encore les Hymnes à la Nuit de Novalis), d’autre part un amour passionné pour la femme de son mécène Otto Wesendonck, Mathilde, poétesse dont le musicien mettra d’ailleurs en musique plusieurs pièces : les fameux Wesendonck Lieder, où s’entendent déjà certains motifs qui réapparaîtront dans Tristan.
Tristan und Isolde est créé le le au théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich sous la direction de Hans von Bülow. Les époux Ludwig et Malwine Schnorr von Carolsfeld incarnaient les héros éponymes. Ludwig Zottmayer interprétait le roi Marke, Anna Possart-Deinet celui de Brangäne, Anton Mitterwurzer Kurwenal et Karl Samuel Heinrich Melot.
Le livret
Les sources
La légende de Tristan et Iseult, émanation puissamment poétique de l’âme celte, constitue l’un des mythes littéraires fondateurs de la civilisation occidentale. Très ancienne, elle naît de la rencontre de civilisations et cultures diverses et se construit progressivement à partir des nombreux ajouts et variations que lui apportent les différents auteurs, connus ou anonymes, l’ayant fixée par écrit. Les sources orales de la légende semblent remonter au moins au IXe siècle, mais les premières versions écrites par les poètes anglo-normands datent du XIIe siècle : leurs auteurs les plus célèbres sont Normand Béroul (Le Roman de Tristan) et Thomas d’Angleterre (Tristan), dont les ouvrages furent publiés entre 1170 et 1175. Mais la légende se lit également sous la plume de Marie de France (Le Lai du chèvrefeuille) ou d’auteurs anonymes (Le Roman de Tristan en prose). Côté allemand, citons le Tristrant de Eilhart von Oberge (rédigé entre 1170 et 1190, et Tristan und Isold de Gottfried von Strassburg, rédigé au début du XIIIe siècle.
Aucune de ces versions écrites ne nous est parvenue dans son intégralité, nous ne disposons que de fragments (parfois longs) du récit. Des érudits, puisant dans les diverses sources disponibles, ont recomposé l’intégralité de la légende : Joseph Bédier au début du XXe siècle, ou encore René Louis (1972).
Résumé de l'intrigue
ACTE I
Un navire, parti d’Irlande, fait voile vers les Cornouailles. À son bord se trouve Isolde (soprano), que le chevalier Tristan (ténor) et son écuyer Kurwenal (baryton) amènent au roi Marke (basse) qui souhaite en faire son épouse. L’idée de ce mariage désespère Isolde, et plus encore, l’indifférence apparente que Tristan lui manifeste depuis qu’ils sont partis. Isole demande à sa suivante Brangäne (mezzo-soprano) d’aller chercher Tristan afin qu’elle s’entretienne avec lui : le chevalier refuse. Isolde est offusquée : n’a-t-elle pas jadis elle-même sauvé sa vie alors que, blessé au cours du combat qui l’avait opposé au Morold (à qui Isolde était promise), il avait accosté en Irlande et s’était présenté à la cour sous le faux nom de Tantris ? Elle regrette de ne pas l’avoir alors tué de ses propres mains, plutôt que d’être maintenant offerte par lui en mariage au vieux roi….
Kurwenal annonce que le bateau s’apprête à accoster en Cornouailles. Isolde exige de nouveau que Tristan la rejoigne afin qu’il se fasse pardonner son ancienne faute. Mais elle demande à Brangäne de préparer, parmi les philtres magiques que sa mère lui a confiés avant leur départ, un poison mortel. Tristan paraît. Isolde lui propose de boire à leur réconciliation. Tous deux vident la coupe tendue par Brangäne… et ne peuvent plus détacher leur regard l’un de l’autre : c’est le philtre d’amour que leur a préparé la suivante, et non le poison demandé par Isolde !
Et Tristan l’offre à Iseut, en disant : « Belle Iseut, buvez ce breuvage. » Iseut boit une gorgée et tend la coupe à Tristan qui la vide à son tour d’un trait. Aussitôt il regarde Iseut d’un air égaré, et l’émoi et la frayeur se peignent sur la figure d’lseut.
Qu’ont-ils fait ? Hélas ! ce n’est pas le vin de la réserve qu’ils ont bu, ce n’est cervoise ni piquette, mais le boire enchanté que la reine d’lrlande a brassé pour les noces du roi Marc ! Brangaine est saisie d’un terrible doute ; elle s’enfuit éperdue. Dieu ! si elle s’était trompée ! Elle se hâte de descendre dans la soute : elle voit le tonneau de boire herbé à moitié vide : « Malheur, malheur à moi ! s’écrie-t-elle. Tristan, hélas ! Hélas ! Iseut ! Vous avez bu votre destruction et votre mort ! »
Cependant le poison d’amour se répand dans les veines du valet et de la pucelle. Hier ennemis, les voici aujourd’hui remplis de désir l’un pour l’autre. Le lien qui les attache l’un à l’autre leur entre profondément dans la chair, et jamais ils ne pourront s’en guérir. Vénus, la redoutable chasseresse, les a pris dans ses filets. Le dieu d’Amour leur a décoché sa flèche mortelle, il a planté son drapeau dans leur cœur, il les tient pour toujours à sa merci. Chacun se sent vide et las, comme étourdi par le breuvage. Ils n’osent encore échanger leurs pensées ; mais quand leurs yeux qui se fuient se rencontrent dans un éclair, c’est un périlleux regard qui attise le feu qui déjà les consume.
Thomas d’Angleterre, Le Roman de Tristan (1175)
Alors que l’arrivée du roi Marke sur le bateau est imminente, Brangäne se précipite, sépare les deux jeunes gens et couvre rapidement les épaules d’Isolde du manteau royal.
Acte I - Festival de Bayreuth 1983 (Barenboim, Ponnelle / René Kollo, Johanna Meier, Matti Salminen, Hanna Schwarz, Hermann Becht). Sous-titres en français.
ACTE II
Alors que le roi, à l’instigation de Messire Melot (ténor), est parti chasser, Isolde guette fébrilement la tombée de la nuit : lorsque le jour aura disparu, son Tristan bien-aimé pourra enfin la rejoindre. Impatiente, elle éteint elle-même le flambeau qui éclaire l’appartement royal afin de hâter la venue de l’obscurité, malgré les avertissements de Brangäne : Melot est secrètement amoureux d’Isolde, ce départ inopiné de la cour pour la chasse pourrait bien n’être qu’un piège destiné à perdre les amants…
Tristan rejoint Isolde : les amants tombent dans les bras l’un de l’autre, pendant que Brangäne veille et continue de les mettre en garde contre un possible malheur : « Habet acht! » (« Prenez garde ! »)
« Il m’est impossible de vivre sans vous. Il en est de nous deux comme du chèvrefeuille quand il s’enroule autour de la branche du coudrier : une fois qu’il s’y est attaché et pris, tous deux peuvent bien durer ensemble, mais si on veut les séparer, le chèvrefeuille meurt en peu de temps et le coudrier fait de même. Belle amie, ainsi en va-t-il de nous : ni vous sans moi, ni moi sans vous ! »
Marie de France, Le Lai du Chèvrefeuille (composé entre 1160 et 1189)
Comme Brangäne le redoutait, le roi, Melot et la cour réapparaissent inopinément, éclairant de nouveau violemment l’appartement de la lumière de leurs flambeaux. Marke adresse des reproches amers à son neveu, mais même devant le roi, Tristan et Isolde ne peuvent cacher la force du lien qui, dorénavant, les unit. Melot, dévoré de jalousie, se précipite sur Tristan, l’épée à la main. Mais au lieu de combattre, Tristan laisse tomber son arme : blessé, il s’affaisse dans les bras de Kurwenal.
Acte II - Festival de Bayreuth 1983 (Barenboim, Ponnelle / René Kollo, Johanna Meier, Matti Salminen, Hanna Schwarz, Hermann Becht). Sous-titres en français.
ACTE III
Mortellement blessé, Tristan agonise dans son château de Karéol, veillé par son fidèle Kurwenal. Seule la venue d’Isolde pourrait, peut-être, sauver le chevalier. Kurwenal a envoyé chercher la reine. Un berger (ténor) est chargé de fixer l’horizon: si le bateau d’Isolde apparaît, le chant plaintif de son chalumeau se changera en une gaie mélodie. Tristan se désespère de jamais revoir sa bien-aimée, lorsque le chalumeau, enfin, fait entendre de joyeux accents. Bouillant d’impatience, Tristan ne peut attendre l’arrivée d’Isolde : il se lève pour se précipiter à sa rencontre… mais, trop faible, tombe sans vie au moment même où la jeune femme le rejoint.
Arrive alors un second bateau, avec à son bord Marke, Brangäne, Melot et la cour. Kurwenal, persuadé que tous sont venus dans un but hostile, se précipite et tue Melot, mais il est à son tour mortellement blessé par les hommes de Marke.
Le vieux roi contemple la scène, désespéré : Brangäne lui a appris la vérité, il sait dorénavant que Tristan et Isolde ne pouvait lutter contre la force de leur amour. Il était venu pour donner sa femme à son neveu… mais il est trop tard : Isolde expire dans les bras de son bien-aimé.
Iseut va droit vers le corps : elle se tourne vers l’Orient, elle prie humblement pour son ami. « Ami Tristan, quand je vous vois mort, il m’est impossible de trouver une bonne raison de vivre. Vous êtes mort de l’amour que vous me portiez, et moi je meurs, ami, de tendresse, puisque je n’ai pas pu venir à temps vous guérir de votre mal. Ami, ami, à cause de votre mort je ne trouverai jamais de réconfort en aucune chose. Je ne ressentirai jamais de joie, ni de gaieté, ni de plaisir à rien.
Maudit soit cet orage, qui me fit tant rester en mer que je n’ai pas pu venir à vous ! Si j’étais arrivée à temps, je vous aurais rendu la vie, ami, et je vous aurais parlé doucement de l’amour qu’il y avait entre nous ».
Thomas d’Angleterre, Le Roman de Tristan (1175)
Acte III - Festival de Bayreuth 1983 (Barenboim, Ponnelle / René Kollo, Johanna Meier, Matti Salminen, Hanna Schwarz, Hermann Becht). Sous-titres en français.
La partition
Difficile d’énumérer les splendeurs que comporte cette partition, ni, d’ailleurs, de les isoler, tant est forte la cohérence de l’œuvre qui, des premières mesures du Prélude aux ultimes accords sereins et lumineux, se déploie toute tendue vers le Liebestod final. Signalons, entre autres beautés, le Prélude, avec le célèbre « accord de Tristan », qui semble suspendre à la fois le temps… et toute interprétation univoque –
Une analyse de "l'accord de Tristan" par Christophe Dilys
l’accord pouvant évoquer aussi bien, pour l’auditeur, le mystère que la force lancinante du désir, ou encore – et peut-être surtout – son inassouvissement.
Le second acte comporte quant à lui l’un des duos d’amour les plus fiévreux, les plus exaltants, les plus bouleversants jamais composés, la juxtaposition de l’hymne à la nuit chanté par Tristan et Isolde et des appels à la prudence lancés par Brangäne atteignant un degré de poésie inégalé dans tout le répertoire lyrique.
La tristesse infinie du prélude du troisième acte tire les larmes, tout comme l’exaltation désespérée de Tristan se précipitant, en un geste suicidaire, au-devant de sa bien-aimée. Le Liebestod, enfin, véritable « mort d’amour » qui tout à la fois résout toutes les tensions en les sublimant et accomplit le destin des personnages en lui conférant le statut de mythe, est l’une des pages les plus justement célèbres de tout le répertoire de la musique occidentale.
Le Liebestod par Jessye Norman, Wiener Philharmoniker, dir. Herbert von Karajan, 1987.
LES ENREGISTREMENTS
Notre sélection pour voir et écouter l’œuvre
LP et CD
- Lauritz Melchior, Kirsten Flagstad, Sabine Kalter, Herbert Janssen, Emanuel List,
- Chœur et Orchestre de l’Opéra Royal de Covent Garden, dir. Fritz Reiner, 1936.
- Ramon Vinay, Martha Mödl, Ira Malaniuk, Hans Hotter, Ludwig Weber, Chœur et orchestre du Festival de Bayreuth, dir. Herbert von Karajan, 1952
Ludwig Suthaus, Kirsten Flagstad, Blanche Thebom, Dietrich Fischer-Dieskau, Josef Greindl, Chœur de l’Opéra Royal de Covent Garden, Philharmonia Orchestra, Londres ; chœurs de l’opéra royal de Covent Garden, dir. Wilhelm Furtwängler, 1952
- Wolfgang Windgassen, Birgit Nilsson, Christa Ludwig, Eberhard Waechter, Martti Talvela, Chœur et orchestre du Festival de Bayreuth, dir. Karl Böhm, 1966
- Jon Vickers, Helga Dernesch, Christa Ludwig, Walter Berry, Karl Ridderbusch, Chœur du Deutsche Oper de Berlin, Orchestre philharmonique de Berlin, dir. Herbert von Karajan, 1972
Peter Hoffmann, Hildegard Behrens, Yvonne Minton, Bernd Weikl, Hans Sotin, Chœur et Orchestre de la Radio Bavaroise, dir. Leonard Bernstein, 1981
René Kollo, Margaret Price, Brigitte Fassbaender, Dietrich Fischer-Dieskau, Kurt Moll, Chœur de la Radio de Leipzig, Staatskapelle de Dresde, dir. Carlos Kleiber, 1982
Siegfried Jerusalem, Waltraud Meier, Marjana Lipovsek, Falck Struckmann, Matti Salminen, Cheur du Staatsoper de Berlin, Orchestre Philharmonique de Berlin, dir. Daniel Barenboim, 1995
- Plácido Domingo, Nina Stemme, Mihoko Fujimura, Olaf Bär, René Pape, Chœur et Orchestre de l’Opéra Royal de Covent Garden, dir. Antonio Pappano, 2004
Streaming
Orange 1977 (actes 1 et 2), Böhm, Lehnoff / Vickers, Nilsson (sous-titres en allemand et espagnol)
Orange 1977 (acte 3), Böhm, Lehnoff / Vickers, Nilsson (sous-titres en allemand et espagnol)
Bayreuth, 1983, Barenboim, Ponnelle / Kollo, Meier (sous-titres en français)
La Monnaie de Bruxelles, 1985, Cambreling / Wenkoff, Jones (sous-titres en français)
Bayreuth, 1995, Acte 1. Barenboim, Müller / Jerusalem, Meier (sous-titres en français)
Bayreuth, 1995, Actes 2 et 3. Barenboim, Müller / Jerusalem, Meier (sous-titres en français)
DVD et Blu-ray
Böhm, Lehnhoff / Jon Vickers, Birgit Nilsson, Ruth Hesse, Walter Berry, Bengt Rundgren, Chœur New Philharmonia, Orchestre National de l’ORTF – enregistrement vidéo au Festival d’Orange, 2 DVD Hardy Classik,
Barenboim, Ponnelle / René Kollo, Johanna Meier, Hanna Schwarz, Hermann Becht, Matti Salminen, Chœur et Orchestre du Festival de Bayreuth, 2 DVD DG, 1983.
Jiri Kout, Friedrich / René Kollo, Gwyneth Jones, Hanna Schwarz, Gerd Feldhoff, Robert Lloyd, Deutsche Oper de Berlin – enregistrement vidéo au NHK Hall de Tokyo, 2 Blu-ray Arthaus,1993.
Barenboim, Müller / Jerusalem, Meier, Hölle, Priew, Struckmann. Festival de Bayreuth – 2 DVD DG, 1995.
Barenboim, Chéreau / Ian Storey, Waltraud Meier, Michelle DeYoung, Gerd Grochowski, Matti Salminen – 3 DVD Virgin Classics, Teatro alla Scala, 2007
Bělohlávek, Lehnhoff / Gambill, Stemme, Karnéus, Skovhus, Pape. London Philharmonic Orchestra, Festival de Glyndebourne, 2007.