Opera seria de Gaetano Donizetti, livret de Salvadore Cammarano d’après Walter Scott, créé le 26 septembre 1835 à Naples (Théâtre San Carlo).
LES AUTEURS
Le compositeur : Gaetano DONIZETTI (1797-1848)
Donizetti est né à Bergame le 29 novembre 1797, où il mourut également quelque 50 ans plus tard (le 08 avril 1848). Cette ville de Lombardie honore depuis la mémoire du musicien, avec notamment un festival qui lui est consacré chaque automne.
Avec Rossini et Bellini, Donizetti régna sur l’Europe musicale pendant la première moitié du XIXe siècle. Il s’installa notamment à Paris (en 1839), où il prit la direction de la salle Ventadour. Trois ans plus tard, il fut nommé maître de chapelle à Vienne. Il fit représenter dans la capitale française plusieurs ouvrages importants : La Fille du régiment (1840), La Favorite (1840), ou encore Don Pasquale (1843).
Extrêmement prolixe, il composa plus de 500 œuvres dont 71 opéras, parmi lesquels Anna Bolena (1830), L’elisir d’amore (1832), Maria Stuarda (1834), Lucia di Lammermoor (1835), Roberto Devereux (1837). Atteint de la syphilis, il ne peut plus composer dès 1845 et sombre progressivement dans la folie.
Pendant la première moitié du XXe siècle, on ne jouait plus guère de ce musicien que Lucia, Don Pasquale et L’elisir d’amore, avant qu’on ne se réintéresse progressivement à l’ensemble de son œuvre, notamment sous l’impulsion de Maria Callas, qui redonna à Lucia di Lammermoor ses lettres de noblesse et mit également à son répertoire Anna Bolena et Poliuto. Aujourd’hui, la fameuse « trilogie Tudor » (Anna Bolena, Maria Stuarda, Roberto Devereux) est régulièrement proposée à l’attention des spectateurs. Mais il reste encore de très nombreux opéras de Donizetti à redécouvrir, notamment en France où l’on continue de se montrer assez frileux envers ce compositeur. (Des ouvrages aussi importants que les opéras de la trilogie Tudor, Poliuto ou Belisario – entre autres – attendent toujours d’être créés à l’Opéra de Paris !)
Le librettiste : Salvadore Cammarano (1801-1852)
Fils et père de deux peintres (Giuseppe et Michele), le librettiste Salvadore Cammarano naît le 19 mars 1801 à Naples, où il mourra de façon précoce le 17 juillet 1852.
Auteur de pièces de théâtre doté d’une grande culture littéraire (il écrivit surtout des comédies), il abandonnera progressivement ce genre pour l’écriture exclusive de livrets (22 en tout), essentiellement destinés aux compositions de Gaetano Donizetti puis de Giuseppe Verdi.
Spécialiste du mélodrame romantique, il affectionne les ambiances nocturnes, mystérieuses et parfois inquiétantes, telles qu’on en lit dans les livrets de Lucia di Lammermoor (1835) ou du Trouvère, créé en 1853, un an après sa disparition.
Pour Donizetti, Cammarano écrivit les livrets de L’assedio di Calais (1836), Roberto Devereux (1837), Maria de Rudenz (1838), Poliuto (1848), Maria di Rohan (1848) ; pour Verdi : La battaglia di Legnano et Luisa Miller (1849), Il Trovatore (1853). Il commença également à travailler sur le livret du Re Lear, qu’Antonio Somma achèvera, mais que Verdi ne mit jamais en musique.
LA CRÉATION
L’œuvre, composée en à peine plus d’un mois (de fin mai à début juillet 1835) fut créée au San Carlo le 26 septembre. Les deux rôles principaux étaient tenus par deux immenses célébrités de l’époque : Fanny Tacchinardi-Perisani dans le rôle-titre, et le Français Gilbert-Louis Duprez dans celui d’Edgardo.
La création fut un triomphe et très rapidement, Lucia gagna les principales salles lyriques du monde : Vienne et Madrid en 1837, Milan en 1839,…
Le San Carlo en 1850
L’opéra est créé en version originale au Théâtre-Italien de Paris en 1837, avant que Donizetti n’en propose une version traduite en français et musicalement remaniée pour le Théâtre de la Renaissance, en 1839.
Fanny Tacchinardi-Persiani par Karl Brioullov
Gilbert Duprez dans le rôle d'Edgardo (école française, vers 1840 ; Musée Carnavalet)
LE LIVRET
Les sources
Le livret est tiré du roman The Bride of Lammermoor (La Fiancée de Lammermoor) de Walter Scott, paru en 1819, Walter Scott utilisant alors le pseudonyme de Jedediah Cleishbotham.
Résumé de l'intrigue
Acte I
Nous sommes en Écosse, au XVIe siècle. Une haine ancestrale oppose les familles Ashton (à laquelle appartient Lucia) et Ravenswood (celle de son bien-aimé Edgardo). Enrico Ashton, pour sauver sa famille de la ruine, projette de donner sa sœur Lucia au riche Lord Arturo. Mais Lucia a donné son cœur à Edgardo : elle l’attend auprès d’une fontaine et raconte à sa suivante qu’elle a vu apparaître en ces lieux mêmes le fantôme d’une jeune femme, jadis assassinée par un ancêtre des Ravenswood (« Regnava nel silenzio »). À Alisa qui voit en ce songe un funeste présage, Lucia oppose la pleine confiance qu’elle a en l’amour que lui porte Edgardo. (« Quando rapita in estasi »).
Ravenswood et Lucy au Puits des Sirènes (Charles Robert Leslie, 1886)
"Regnava nel silenzio" par Maria Callas lors des représentations historiques à Berlin en 1955, avec Herbert von Karajan.
Paraît le jeune homme, qui tombe dans les bras de sa fiancée : il lui annonce qu’il doit se rendre en France et est venu lui faire ses adieux. Mais avant de quitter sa bien-aimée, il lui affirme sa volonté de faire la paix avec son frère, et lui offre un anneau en gage de fidélité. Le duo d’amour qui scelle la séparation des deux amants (« Veranno a te »…) est l’un des plus beaux et des plus célèbres du répertoire italien.
Joan Sutherland et Luciano Pavarotti à New York en 1972
Acte II
Enrico annonce à Lucia sa volonté de lui faire épouser Arturo. La jeune femme refuse avec fermeté, avant que son frère ne lui montrer une fausse lettre d’Edgardo, censée prouver l’infidélité du jeune homme. La jeune femme s’effondre et finit par céder à son frère. Alors qu’elle vient de signer le contrat nuptial, Edgardo apparaît. Dans un sextuor très célèbre (« Chi me frena in tal momento« ), les personnages donnent libre cours à leur consternation. Persuadé que Lucia l’a trahi, Edgardo la maudit publiquement et lui jette son anneau au visage.
Le sextuor de Lucia au Metropolitan Opera en 2011, avec Natalie Dessay, Joseph Calleja, Ludovic Tézier.
Acte III
Enrico provoque Edgardo en duel : les deux hommes doivent se retrouver le lendemain près des tombeaux des Ravenswood.
Pendant ce temps sont célébrées les noces de Lucia et d’Arturo, mais elles sont brutalement interrompues par l’arrivée de la mariée, l’air égaré, les mains couvertes de sang : Lucia a perdu la raison et, dans un accès de démence, a poignardé l’homme qu’on l’a forcée à épouser… Elle chante sa folie dans une longue et difficile scène (« Il doce suono » – « Ardon gli incensi ») devant les invités horrifiés, puis annonce sa mort prochaine : « Spargi d’amaro pianto ».
Lisette Oropesa à Madrid en 2018
La folie de Lucie dans le roman de Walter Scott :
Arrivé à la porte de la chambre, le colonel y frappa, appela sa sœur et Bucklaw, et ne reçut d’autre réponse qu’un faible et long gémissement. Il n’hésita plus à ouvrir la porte, mais quelque chose opposait un obstacle qui céda pourtant facilement au premier effort que fit le colonel pour la pousser. On entra dans l’appartement, et la première chose qu’on aperçut fut le corps de Bucklaw, étendu par terre derrière la porte, et nageant dans son sang. Tous poussèrent à l’instant un cri de surprise et d’horreur qui fut entendu dans le salon, et toute la compagnie, concevant de nouvelles alarmes, se précipita vers l’appartement d’où venait ce bruit.
– Elle l’a tué ! dit tout bas à sa mère le colonel Ashton. Cherchez-la.
Et, tirant son épée, il sortit de la chambre, se mit à la porte, et jura que personne n’y entrerait que le ministre et un chirurgien qui se trouvait au château. Bucklaw respirait encore ; on s’empressa de le relever, on le transporta dans un autre appartement, où ses amis le suivirent afin de connaître plus tôt ce que le chirurgien penserait de ses blessures.
Cependant sir William, lady Ashton et les deux parents qui les avaient suivis n’avaient pas trouvé Lucie dans le lit nuptial ni dans la chambre. Comme il n’y existait d’autre porte que celle par laquelle ils étaient entrés, et qu’ils avaient trouvée fermée, ils commencèrent à craindre qu’elle ne se fût jetée par la fenêtre, quand l’un d’eux, faisant des yeux une revue plus attentive de l’appartement, découvrit quelque chose de blanc dans le coin d’une grande cheminée. C’était la malheureuse fille qui était accroupie, ou plutôt blottie dans les cendres. Ses cheveux étaient épars, ses vêtements déchirés et souillés de sang, ses yeux brillaient d’un éclat terne et les convulsions de la démence agitaient ses traits. Quand elle se vit découverte, elle grinça des dents, tendit ses mains ensanglantées avec les gestes frénétiques d’un démoniaque.
On fut obligé d’appeler quelques servantes, car ce ne fut qu’en recourant à la force qu’on put la tirer de la retraite qu’elle avait choisie. Elle n’avait pas jusqu’alors prononcé une seule parole distinctement articulée, et ce ne fut que dans le moment où on la transportait hors de cette chambre qu’elle s’écria avec une espèce de joie sinistre : – Vous avez donc emmené votre beau fiancé ? – On la déposa dans un autre appartement, où plusieurs femmes la suivirent pour veiller sur elle et lui donner les soins que sa situation exigeait.
Walter Scott, La Fiancée de Lammermoor, chapitre XXXIV (traduction d’Auguste Defauconpret)
Edgardo attend son rival, comme convenu, devant les tombeaux de ses ancêtres. Mais un chant funèbre se fait entendre : on lui apprend que Lucia vient de mourir. Edgardo annonce à Lucia sa volonté de la rejoindre (« Tu che a Dio spiegasti l’ali »), et se poignarde.
"Tu che a Dio" par Juan Diego Florez à Barcelone en 2015
LA PARTITION
Lucia occupe une place à part dans l’œuvre pléthorique de Donizetti : seul titre à s’être constamment maintenu au répertoire avec L’elisir d’amore et, en France, La Fille du régiment, ce fut aussi l’un des plus grands succès que connut le compositeur de son vivant. En quelques années, Lucia di Lammermoor deviendra le parangon de l’opéra romantique italien, mais aussi tout simplement l’un des titres les plus célèbres de tout le répertoire lyrique. En 1857, vingt ans exactement après la création française de l’ouvrage, lorsqu’Emma Bovary se rend à l’Opéra, c’est à Lucia di Lammermoor qu’elle assiste. Cent quarante ans plus tard, Luc Besson utilise la musique de folie de Lucia dans Le Cinquième Élément, musique que s’appropriera à son tour, quelques années plus tard le chanteur pop russe Vitas.
Ce succès étonnant trouve plusieurs explications :
- À l’époque de la création, Cammarano et Donizetti profitent de la vogue du romantisme noir à laquelle se rattache le roman de Scott, prenant place dans les forêts brumeuses d’Écosse, propice aux apparitions et autres phénomènes surnaturels. Ils s’en souviendront lors de l’entrée en scène de Lucia près la fontaine des Sirènes, et certains metteurs en scène également, tel Andrei Șerban qui, au dernier tableau de l’œuvre, fait apparaître plusieurs fantômes de l’héroïne dans la mise en scène conçue pour l’Opéra Bastille en 1995.
- L’inspiration musicale du compositeur est par ailleurs d’une remarquable égalité dans cet opus. Pas ou peu de points faibles ou de temps morts : le drame avance avec une efficacité dramatique et musicale sans faille, et est ponctué par divers temps forts qui constituent autant de pages majeures dans l’histoire de l’opéra italien – et pour le public, de véritables « tubes » : les cavatine et cabalette de Lucia (« Regnava nel silenzio… Quando rapita in estasi») ; le superbe duo d’amour (« Sulla tomba che rinserra … Verranno a te ») ; le célébrissime sextuor du second acte (« Chi mi frena ») ; la scène finale d’Edgardo « Tombe degli avi miei », s’achevant par une cantilène à l’émotion toute bellinienne : « Tu che a Dio ».
- Si l’inspiration mélodique de Donizetti est à son meilleur dans cet opéra, le soin apporté à l’orchestre et l’habileté à créer des ambiances par un choix de couleurs orchestrales adaptées ne l’est pas moins. En témoignent le prélude, inhabituellement sombre et portant en lui tout le poids de la tragédie à venir, les premières mesures précédant l’arrivée de Lucia au troisième acte (« Eccola! / Oh giusto cielo! Par dalla tomba uscita! »), la scène d’orage ouvrant le troisième acte, ou l’introduction empreinte de gravité du dernier tableau.
- Enfin, l’héroïne se voit confier une des pages les plus célèbres de tout le répertoire lyrique, celle de la célèbre « folie » qu’elle chante après avoir assassiné son mari, longue (dans son intégralité, elle dure plus de vingt minutes) et difficile page, remarquable par la virtuosité qu’elle exige de l’interprète mais aussi par l’émotion qu’elle dégage, avec le chant sombre et plaintif de l’héroïne se remémorant son amour passé et imaginant ses noces avec Edgardo « Alfin son tua… ». De plus en plus souvent, les chefs choisissent de faire accompagner cette folie par l’armonica[1] de verre et non par la flûte, revenant ainsi à ce qui avait été le désir premier du compositeur, l’armonica nimbant le chant de la soprano de sonorités étranges aux couleurs à la fois douces et inquiétantes. Dans la scène de la folie proposée ci-dessus, chantée par Lisette Oropesa (voyez notre rubrique « Le livret. Acte III »), c’est précisément cet instrument qui est utilisé.
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[1] Et non harmonica. Armonica est l’orthographe choisie par Benjamin Franklin lui-même, en référence à l’étymologie italienne du mot.
QUELLE VOIX POUR LUCIA ?
Il est difficile de se prononcer avec certitude sur la nature de la voix de la créatrice du rôle, Fanny Tacchinardi-Persiani. Pour nous en faire une idée, nous ne disposons guère que de la liste des rôles qu’elle a chantés, mais aussi des impressions laissées par les critiques de l’époque, lesquels insistent souvent sur sa musicalité, la fraîcheur de son timbre, sa virtuosité, l’assurance de ses aigus (elle atteignait sans difficulté le contre-fa). Il semble en tout cas que Fanny Tacchinardi-Persiani n’ait été ni un soprano léger (elle chanta Elvira dans Ernani, Lucrezia Contarini dans I due Foscari ou le rôle-titre de Lucrezia Borgia), ni un soprano drammatico d’agilità (son répertoire comportait les rôles de Linda di Chamounix ou d’Adina dans L’elisir d’amore). Sans doute s’agissait-il en fait d’un soprano lyrique léger, capable de virtuosité et particulièrement à l’aise dans le haut de la tessiture.
Leyla Gencer dans la scène de la folie en 1957
Les triomphes de Maria Callas dans Lucia di lammermoor, à l’origine de la Donizetti Renaissance, nous ont habitués à des voix relativement corsées dans le rôle-titre (Leyla Gencer a également chanté Lucia quelques années après Callas) ; philologiquement pourtant, même si les voix légérissimes (façon Lily Pons, Mado Robin ou Mady Mesplé) ne correspondent sans doute plus aux attentes du public d’aujourd’hui (la ténuité de leur timbre ne rend qu’imparfaitement compte du poids dramatique lié au personnage), il est donc possible d’entendre dans le rôle des sopranos plus légers, plus aériens, plus diaphanes que le soprano drammatico d’agilità, l’essentiel résidant avant tout dans le respect du style et de la teneur dramatique de l’œuvre, parfois mise à mal par un excès de virtuosité.
NOTRE SÉLECTION POUR VOIR ET ÉCOUTER L'ŒUVRE
CD
Maria Callas, Giuseppe di Stefano, Tito Gobbi. Orchestre et chœur du Maggio Musicale Fiorentino, dir. Tullio Serafin, 1953. 2 CD Warner
Maria Callas, Giuseppe di Stefano, Rolando Panerai. Chœur du Teatro alla Scala, RIAS Orchestra (Berlin), dir. Herbert von Karajan. Enregistrement live, Berlin, 1955. 2 CD Warner.
Maria Callas, Ferruccio Tagliavini, Piero Cappuccilli. Philharmonia Orchestra and Chorus, dir. Tullio Serafin, 1959. 2 CD EMI.
Renata Scotto, Giuseppe di Stefano, Ettore Bastianini. Chœur et orchestre du Teatro alla Scala, dir. Nino Sanzogno. Enregistrement live, Scala de Milan, 1959. 2 CD Urania.
Anna Moffo, Carlo Bergonzi, Mario Sereni. RCA Italiana Opera and Chorus, dir. Georges Prêtre, 1965. 2 CD RCA
Beverly Sills, Carlo Bergonzi, Piero Cappuccilli. London Symphony Orchestra, Ambrosian Singers, dir. Thomas Schippers, 1970. 2 CD Westminster.
Joan Sutherland, Luciano Pavarotti, Sherrill Milnes. Orchestre et chœur de Covent Garden, dir. Richard Bonynge, 1971. 2 CD Decca.
Streaming
Tokyo, 1967, Bartoletti/Nofri - Scotto, Bergonzi
Téléfilm, 1971, Cillario/Lanfranchi - Moffo, Kozma (sous-titres anglais)
Rome, 1993, Oren/Menotti - Casello, Kraus
San Francisco, 2009, Ossonce/Vick - Dessay, Filianoti (sous-titres anglais)
Liège, 2015, Lopez-Cobos/Mazzonis di Pralafera - Massis (sous-titres en français)
Barcelone, 2015, Bartoletti/Michieletto - Mosuc, Florez (sous-titres en français)
Madrid, 2018, Oren/Alden - Oropesa, Camerena (sous-titres anglais)
DVD et Blu-rays
Bruno Bartoletti/Bruno Nofri – Renata Scotto, Carlo Bergonzi, Mario Zanasi. NHK Symphony Orchestra, Tokyo Radio Chorus, Tokyo, 1967. 1 DVD Vai.
Richard Bonynge/Margherita Wallmann – Joan Sutherland, Alfredo Kraus, Pablo Elvira. Chœur et orchestre du Metropolitan Opera, 1982. 1 DVD Deutsche Grammophon.
Stefano Ranzani/ Pier’ Alli – Mariella Devia, Vincenzo La Scola, Renato Bruson. Orchestre et chœur de la Scala de Milan, 1992. 1 DVD Teatro alla Scala.
Marco Armiliato/ – Anna Netrebko, Piotr Beczala, Mariusz Kwiecien. Orchestre et chœur du Matropolitan Opera, New York, 2009. 1 DVD Deutsche Grammophon.
Oren/Mitchell – Diana Damrau, Charles Castronovo, Ludovic Tézier. Chœur et Orchestre du ROH Covent Garden, 2016. 1 DVD Erato.
Voyez également notre dossier sur Lucie de Lammermoor, version française de la Lucia italienne.
COMPTES RENDUS DE PRODUCTIONS DE LUCIA DI LAMMERMOOR
Dossier réalisé par Stéphane Lelièvre