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Pour sa 42e édition, présentée ce matin à la presse par sa nouvelle directrice Isabelle Battioni, le festival d’Ambronay s’intitule « Nouvelles suites », autrement dit le changement dans la continuité. Oui, la pandémie est passée par là – on se rappelle une édition 2020 quelque peu allégée – et cela laissera des traces. Même si l’on mise sur une jauge à 100%, le format des concerts a changé : aucun ne dépassera désormais plus 1h15, quitte à tricher un peu, comme lorsque Nicole Corti dirigera son ensemble Spirito dans la Messe en si mineur de Bach, avec un long entracte entre la première partie à 17h et la seconde à 19h. On n’en retrouvera pas moins de grandes œuvres servies par de grands noms : des cantates de Bach par Paul Agnew à la tête des Arts florissants, le Stabat Mater de Pergolèse (joint à ceux de Palestria et d’Arvo Pärt) par Gli Angeli que dirige Stephan MacLeod, sans oublier Leonardo García Alarcón et la Cappella Mediterranea dans des œuvres de Jacques Arcadelt, Damien Guillon et le Banquet Céleste interprétant Monteverdi et Gabrieli, Geoffroy Jourdain et Les Cris de Paris nous invitant à danser avec Monteverdi, Les Ombres dans un programme Gervais/Vivaldi, Emiliano Gonzalez Toro à la tête de son ensemble I Gemelli dans les Vêpres de Chiara Margarita Cozzolani, Lucile Richardot avec l’ensemble Faenza de Marco Horvat, ou Valer Sabadus et L’Arpeggiata de Christina Pluhar.
Mais il y a aura aussi beaucoup de crossover mêlant baroque et musiques actuelles, un week-end entier dédié aux « ensembles émergeants », et plusieurs commandes à des compositeurs contemporains.
Du 10 septembre au 3 octobre, toute l’équipe d’Ambronay vous invite ainsi à « déguster la crème du baroque », festin qui mérite un détour, selon l’expression consacrée du Guide Michelin.
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