De la part d’un directeur aussi attaché à la modernité qu’Aviel Cahn, on pourrait s’étonner que Donizetti soit mis à l’honneur pour trois saisons : on se souvient par exemple qu’en son temps, Gérard Mortier avait banni le belcanto et le vérisme du Théâtre de la Monnaie, et c’est donc une heureuse surprise que la fameuse « trilogie des reines » soit à l’affiche à Genève.