Les pièces vocales de Beethoven ont souffert, du vivant même du compositeur, d’une réputation médiocre : la Allgemeine Musikalische Zeitung n’écrivait-elle pas, lors de la parution en 1805 des 8 lieder de jeunesse op. 52 : « Comment se fait-il qu’un homme pareil, non seulement produise quelque chose d’aussi banal, d’aussi pauvre, d’aussi plat, et même parfois d’aussi ridicule, mais aille en plus le publier ! » ?