D’abord, dire le plaisir et le frisson éprouvés à renouer avec le spectacle vivant, après ces mois de concerts télévisés, opéras en replay, pièces de théâtre au format smartphone, symphonies numériques et Boléro de Ravel haché façon split-screen. Dans la petite salle de l’Athénée, remplie autant que le permet sa jauge réduite, l’émotion est palpable, qui se manifeste par des applaudissements avant même le lever de rideau. Et un serrement de gorge lorsque les premiers notes de l’Orchestre Pelléas montent de la fosse… Nicht wahr, Anna ?